« De la tradition féconde,
Sort tout ce qui couvre le monde », affirme
Victor Hugo.
Dans quelle mesure la fidélité au passé et
l’attachement aux traditions peuvent-ils éclairer l’avenir et favoriser le
progrès ?
Vous développerez votre point de vue en vous
appuyant sur des exemples tirés de vos lectures et de votre expérience
personnelle.
Commentaires |
Essai rédigé |
*introduire le
thème : *présenter la
thèse du sujet : *poser la
problématique : annoncer le plan |
Vivre le présent
de façon satisfaisante, envisager sereinement l’avenir, c’est l’objectif de
chaque être. Pour
cela, tel que l’affirme Hugo, certains, curieusement, se tournent résolument vers le passé, leur
modèle unique : ils crient à la trahison au moindre changement de
mentalité ou de mode de vie. Que les
« siècles d’or » soient pleins d’enseignement est une chose mais fidélité et attachement ne signifient pas
aveuglement. |
*1ère
idée : (argument1) Exemple Argument2 Exemples Transition :
*2ème idée : argument
1’ Exemple Argument 2’ |
Rejeter
entièrement le passé serait certes, une erreur,
moralement et culturellement. En effet beaucoup de coutumes sont encore très
utiles : la « sagesse des ancêtres », les expériences vécues
(positives ou négatives) sont autant de leçons de bonne conduite. D’ailleurs,
le respect dû aux parents et aux personnes âgées, les rapports de bon
voisinage, les actes de solidarité, hérités des anciennes générations,
écartent tout ce qui pourrait nuire aux bonnes relations entre les humains. De plus, certaines traditions possèdent une
importance significative ; elles sont, en effet, les traces concrètes de l’évolution
d’une société donnée. Et, les exemples tel que le raffinement de la
cuisine ou l’élégance des costumes régionaux, ou encore les rites accomplis
les jours de fête, non seulement marquent
l’appartenance de l’individu à une communauté unie, mais
aussi révèlent aux étrangers le haut degré de civilisation de cette
société. En considérant ainsi le passé comme base de la morale et de l’identité, on
maintient vivante une culture. Mais en le prenant comme une époque à revivre,
exclusivement, on mettrait l’avenir en danger de mort. A mon avis, refuser les
changements nécessaires, c’est nier le progrès, c’est arrêter l’évolution de
la société. D’abord,
toutes les traditions ne sont pas bonnes à garder : certains aspects du
passé relèvent de l’obscurantisme dû à l’ignorance. Par exemple aujourd’hui, accepter
les superstitions, les fausses croyances, tout ce qui maintient les hommes
dans la servitude et la peur, est inadmissible ; et, un malade doit
s’adresser à un médecin et non à un charlatan. Ensuite, n’admirer que les œuvres
et les valeurs d’autrefois, c’est ne pas faire œuvres, ne pas chercher à
améliorer les conditions de vie. Enfin, imiter, en tout, les ancêtres, refuser
les apports des temps nouveaux, empêche l’épanouissement de l’individu et
appauvrit la civilisation. Où en aurait été la
société tunisienne, aujourd’hui, si on n’avait pas encouragé les
esprits à l’ouverture aux idées de cette fin de siècle ? |
Conclusion : Synthèse des 2
parties du développement |
On peut dès lors conclure que, s’inspirer du
passé et préserver ce qui nous a légué de bon est souhaité ; mais s’y agripper aveuglement n’est pas raisonnable. Nos ancêtres ont
innové : respectons-les en les suivant sur cette voie. |
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