lundi 23 octobre 2023

la fidélité au passé et l’attachement aux traditions peuvent-ils éclairer l’avenir et favoriser le progrès ?

 

« De la tradition féconde,

Sort tout ce qui couvre le monde », affirme Victor Hugo.

Dans quelle mesure la fidélité au passé et l’attachement aux traditions peuvent-ils éclairer l’avenir et favoriser le progrès ?

Vous développerez votre point de vue en vous appuyant sur des exemples tirés de vos lectures et de votre expérience personnelle.

 

Commentaires

Essai rédigé

*introduire le thème :

*présenter la thèse du sujet :

*poser la problématique : annoncer le plan

Vivre le présent de façon satisfaisante, envisager sereinement l’avenir, c’est l’objectif de chaque être.

Pour cela, tel que l’affirme Hugo, certains, curieusement, se tournent résolument vers le passé, leur modèle unique : ils crient à la trahison au moindre changement de mentalité ou de mode de vie.

Que les « siècles d’or » soient pleins d’enseignement est une chose mais fidélité et attachement ne signifient pas aveuglement.

*1ère idée : (argument1)

 

Exemple

 

Argument2

Exemples

 

 

Transition :

 

*2ème idée : argument 1’

Exemple

 

 

Argument 2’

Rejeter entièrement le passé serait certes, une erreur, moralement et culturellement. En effet beaucoup de coutumes sont encore très utiles : la « sagesse des ancêtres », les expériences vécues (positives ou négatives) sont autant de leçons de bonne conduite. D’ailleurs, le respect dû aux parents et aux personnes âgées, les rapports de bon voisinage, les actes de solidarité, hérités des anciennes générations, écartent tout ce qui pourrait nuire aux bonnes relations entre les humains.

De plus, certaines traditions possèdent une importance significative ; elles sont, en effet, les traces concrètes de l’évolution d’une société donnée. Et, les exemples tel que le raffinement de la cuisine ou l’élégance des costumes régionaux, ou encore les rites accomplis les jours de fête, non seulement marquent l’appartenance de l’individu à une communauté unie, mais aussi révèlent aux étrangers le haut degré de civilisation de cette société.

En considérant ainsi le passé comme base de la morale et de l’identité, on maintient vivante une culture. Mais en le prenant comme une époque à revivre, exclusivement, on mettrait l’avenir en danger de mort.

A mon avis, refuser les changements nécessaires, c’est nier le progrès, c’est arrêter l’évolution de la société. D’abord, toutes les traditions ne sont pas bonnes à garder : certains aspects du passé relèvent de l’obscurantisme dû à l’ignorance. Par exemple aujourd’hui, accepter les superstitions, les fausses croyances, tout ce qui maintient les hommes dans la servitude et la peur, est inadmissible ; et, un malade doit s’adresser à un médecin et non à un charlatan. Ensuite, n’admirer que les œuvres et les valeurs d’autrefois, c’est ne pas faire œuvres, ne pas chercher à améliorer les conditions de vie.

 Enfin, imiter, en tout, les ancêtres, refuser les apports des temps nouveaux, empêche l’épanouissement de l’individu et appauvrit la civilisation. Où en aurait été la société tunisienne, aujourd’hui, si on n’avait pas encouragé les esprits à l’ouverture aux idées de cette fin de siècle ? 

Conclusion :

Synthèse des 2 parties du développement

On peut dès lors conclure que, s’inspirer du passé et préserver ce qui nous a légué de bon est souhaité ; mais s’y agripper aveuglement n’est pas raisonnable.

Nos ancêtres ont innové : respectons-les en les suivant sur cette voie.


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