dimanche 17 novembre 2019

« L’amour entre raison et passion » 2


   Vous êtes journaliste ; votre rédacteur en chef vous demande de rédiger un article portant sur l’ « amour » et ayant comme titre :
« L’amour entre raison et passion »
Cet article contribuerait à votre célébrité en se faisant beaucoup d’écho pour sa cohérence et pour son originalité.


Rédaction

L’amour entre raison et passion 

   L’avez-vous déjà ressenti ? Monsieur ? Madame ?
   Ce pouvoir divin qui s’empare de vous pour bouleverser d’un coup votre existence, cette puissance miraculeuse qui vous saisit brusquement pour vous trouver à un moment magique abandonné(e) : cœur, corps et âme à un certain heureux élu.
   Avez-vous déjà vécu cette expérience à la fois douce et cruelle ?
   La réponse est évidente. Eh bien, lequel était concerné ? Votre tête ou votre cœur ?
   Nul ne peut nier que l’expérience amoureuse est une perte de raison, de toute limite de rêve et de tout rapport avec le réel et avec le quotidien. C’est une fuite vers un monde plus ouvert, vers des horizons magiques dont seuls, vous et votre bien-aimé(e) connaissez le passage. Quand on aime, on ne cherche pas à savoir son identité ou à connaitre ses origines. On l’aime juste pour qui il est et non pour ce qu’il parait. Jeune ou adulte, quand on aime, on oublie son âge et tout ce qui va avec, c’est pour cela que le proverbe a affirmé qu’ « il n’y a point de l’amour mûr ou mature ».
   D’autre part, on remarque bien que l’amour est une longue parlée par les cœurs et par les esprits. Cette émotion touche en première place les sentiments des êtres humains et non leurs pensées, ceci est expliqué par Diderot qui a lié la passion amoureuse à l’esprit en pensant que « L’amour ôte l’esprit à ceux qui en ont et en donne à ceux qui en ont pas ».
    En outre, on sait parfaitement qu’en étant amoureux, on ne fait pas de calcul ; ainsi,  «  Mon âme-sœur m’appartient et tout ce que j’ai est à lui offrir » : c’est bien la devise de la majorité des couples ayant des relations amoureuses supposées sincères, et l’histoire d’une jeune femme que j’ai personnellement connue en est un parfait exemple : dévouée à son chéri, elle a sacrifié tout ce qu’elle avait afin de pouvoir le sauver de l’obscurité de la prison.

   Cependant, on ne peut non plus ignorer qu’il existe maintes relations fondées sur la raison. Un grand nombre de personnes ont une conception adéquate au proverbe selon lequel « L’amour est aveugle mais le mariage lui rend la vue  ». Ils cherchent donc à patienter et à  longtemps réfléchir avant de prendre leur décision dans le but de bien réussir leur vie conjugale. De plus, il faudrait aussi se souvenir des excellents comédiens qui font sans cesse les jolis-cœurs en espérant tomber sur la bonne personne ayant un compte bancaire bien plaisant.

   Bref, on peut ainsi conclure que la relation amoureuse est principalement une  affection qui est loin de refléter la conséquence heureuse de ce que nous sommes mais qui est la cause mystérieuse de ce que nous devenons à force d’aimer.
Aimer, c’est une passion, mêlée des fois à la raison, que ce soit dans le sens négatif ou positif du terme.

Cela n’est-il pas d’ailleurs  favorable à ce que vous pensez ?


« L’amour entre raison et passion » 1


     Vous êtes journaliste ; votre rédacteur en chef vous demande de rédiger un article portant sur l’ « amour » et ayant comme titre :
« L’amour entre raison et passion »
     Cet article contribuerait à votre célébrité en se faisant beaucoup d’écho pour sa cohérence et pour son  originalité.

Rédaction

       L'amour est présent dans notre vie dès l'origine du temps. On a tous vécu des expériences amoureuses où on est à la recherche de notre âme-sœur. Mais, les avis sont toujours mitigés à propos de ce sujet. Nombreux sont ceux qui pensent que l'amour nous aveugle sur la réalité, mais d'autres ne partagent pas ce point de vue.

      D'abord, quand on est amoureux, on ne peut pas discerner les défauts de l'être aimé même s'ils sont impardonnables. On ne voit que ses qualités et plus tard, on sera choqué par la vérité amère. Le meilleur exemple est le proverbe disant : " L'amour rend aveugle".

      En plus, l'amour excessif cache la vérité des choses. On ne voit aucune difficulté et nul problème et par suite on ne prend pas les mesures nécessaires. On vit dans un rêve, dans un paradis et on néglige toutes les choses qui nous connectent à la réalité. Ce qui conduit à l'autodestruction. Les exemples sont divers comme celui de Madame Bovary de Gustave Flaubert. Cette femme a vécu dans un monde séparé de la réalité, mais elle finit par se donner la mort.

       Cependant, l'amour nous rend aveugle. Parfois, grâce à l'amour on peut voir les choses plus claires.

       En effet, L'amour raisonnable et sincère nous donne l'opportunité de comprendre ce sentiment et de le vivre. On aura toujours quelqu'un qui nous aide, qui nous guide et qui nous conseille. Donc on aura l'opportunité de vivre une vraie histoire d'amour et on s'éloignera des faux-préjugés.

        En guise de conclusion, L'amour peut, dans certains cas, rendre l'individu aveugle sur la réalité et on sombre dans les mensonges et dans le bovarysme. Mais, on ne peut pas nier que l'amour parfois nous aide à  être honnête avec soi même et à vivre une histoire d'amour sans être éloigné de la réalité.



sacrifice et dévouement en amour 2


   « J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour : car les limites de pierre ne sauraient arrêter l’amour, et ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter », affirme Roméo avec Beaucoup d’enthousiasme.

   Mais de nos jours, peut-on encore parler de sacrifice et de dévouement en amour ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou par des citations d’auteurs.

Rédaction
      Nombreuses sont les histoires d’amour qui illustrent les sentiments de sacrifice et de dévouement en amour et qui ont amené leurs héros au sommet des légendes. Mais de nos jours et après ce progrès social au niveau des mentalités. Ainsi est-il possible de trouver un amour sacré et dévoué ?

D’emblée, l’amour est un sentiment singulier et irremplaçable, même si on acquiert de nouvelles habitudes et de nouvelles mentalités. Il reste planté dans nos âmes ; c’est pour cela qu’il demeure sanctifié. D’ailleurs, l’amour est toujours présent même chez les adultes qui peuvent tout faire pour leurs partenaires.  C’est dans cette perspective qu’un certain auteur a dit : « Quand l’amour parle il est maître ». C’est exactement dans ce sens-là que l’amour n’est de l’amour que s’il est placé sous le signe du sacrifice et du dévouement. Sinon, à quoi bon vivre sans amour et sans expérience ?
   En outre, l’amour reste depuis longtemps le seul sentiment qui puisse nous pousser à vivre et à entamer cette vie monotone qui perd totalement son sens en l’absence d’un amour partagé.
Néanmoins, cela ne veut pas dire que toutes les expériences qu’on connaît et qu’on entend sont de l’amour pur et sincère, loin de là !
   En effet, nombreux sont ceux qui ont perdu la quasi-totalité de leurs sentiments en succombant aux lois de la machinerie qui règnent dans le monde. Ils n’ont même pas le temps d’aimer ou de s’aimer, que dire du sacrifice en amour. Je crois que c’est pour ce fait que beaucoup d’expériences conjugales se sont résolues au divorce. Ils sont pour ainsi dire tellement soumis à la pression du travail et de l’argent qu’ils ont oublié même leur nature qui englobe l’amour entant sue sentiment sincère.

En guise de conclusion, on peut dire que personne ne peut nier l’existence de l’amour sacré de nos jours ; toutefois, notre société matérialiste a provoqué la majorité de ses lois vicieuses qui détachent l’homme de sa nature.



sacrifice et dévouement en amour 1


   « J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour : car les limites de pierre ne sauraient arrêter l’amour, et ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter », affirme Roméo avec Beaucoup d’enthousiasme.

   Mais de nos jours, peut-on encore parler de sacrifice et de dévouement en amour ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou par des citations d’auteurs.


Rédaction

    « L’amour est la force la plus puissante de l’univers » affirme Gandhi. Certes l’amour est souvent considéré comme étant le suprême sentiment humain et nul ne peut imaginer la vie sans l’amour. Mais l’amour, est-il encore considéré comme un sentiment important de nos jours et est-on vraiment prêt aujourd’hui à tout sacrifier pour l’amour ?

    
    D’ores et déjà, dans notre vie moderne tout est matérialisé, on ne cherche que son propre bénéfice et essaye de profiter de tout, c’est pour cela que l’amour a perdu sa vraie valeur et il n’est plus considéré comme une priorité ou comme un sentiment noble et sacré qu’on doit faire pour le garder ; d’ailleurs, dans nos sociétés modernes on remarque que mariages d’amour sont de plus en plus rares par rapport aux mariages de raison.
En outre, bien qu’on ne saurait être sage en aimant ni aimer étant sage on peut affirmer que l’amour est devenu plus ou moins contrôlé par la raison de nos jour, il a perdu son aspect passionné car les relations humaines de nos jours sont devenues de plus en plus tendues et glaciales.
   Cependant, on ne peut pas nier que l’amour passionné, existe encore, car l’être humain a toujours besoin d’une âme intime, à côté de lui ; dans cette perspective, Morin affirme que « la beauté de l’amour est dans l’interpénétration de la vérité de l’autre ou soi, de celle de soi en l’autre, c’est de trouver sa vérité à travers  l’altérité » et tant qu’on est conscient des rôles de l’amour dans notre vie et de combien est-il difficile et rare de vivre l’amour le vrai, on serait capable à tout sacrifier pour le garder.
   Sinon, comment explique-t-on l’effet d’une histoire d’amour, écoutée, regardée ou lire dans un roman sur l’individu ? Que parce que l’homme est toujours à la recherche de l’amour, ce sentiment qu’il est vraiment en peine de définir mais qu’il a aussi peur de ne jamais le rencontrer.

    En guise de conclusion, l’amour reste toujours une valeur humaine précieuse qui nous aide à se débarrasser de la méditation stérile sur nous  mène et sur le monde qui nous entoure car comme a affirmé Saint-Exupéry « aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre, aimer c’est regarder ensemble dans la même direction »  donc le vrai amour mérite le sacrifice et le dévouement.





l’amour voit les roses sans épines 3


Selon un proverbe allemand,  « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

  Partagez-vous cette attitude ?

  Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.







Quand on essaye d’imaginer la vie sans amour, on a l’impression que c’est semblable à « un livre sans page, une nuit sans étoile et une mer sans vague ». L’amour est notre guide pour vivre dans cet univers. Or le proverbe allemand dit «  l’amour voit les roses sans épines ».
     Ainsi l’amour peut-il être si aveugle ?
D’emblée, quand on aime une personne, on aime ce qu’on voit, et on a l’impression que c’est la bien-aimée choisie, et qu’on doit passer le reste de notre vie avec elle, parce qu’on la choisit avec notre cœur et on néglige tout à fait la raison. Dans cette perspective, Christian Bobin a dit sa fameuse citation : « Il n’ya pas d’amour adulte, mur et raisonnable.»
     Par ailleurs, l’amour prend souvent un chemin qui a pour but d’accomplir une tâche, celle de l’amour aveuglé par la possession matérielle, orné par  la sottise et par la stupidité. A ce propos, l’on ne pourrait jamais illustrer cette idée que par la citation de l’auteur qui pense que : «  L’amour matériel basé sur la joyeuse futilité. »
Mais, « l’amour ne voit pas toujours les roses sans épines » dans la mesure où il va sûrement ouvrir ses yeux et découvrir la vérité qui était cachée sous les voiles obscurs des sentiments débiles revenant du cœur, et ce à travers le mariage. Comme l’auteur l’a dit : « L’amour est aveugle ; mais le mariage lui rend la vue». 
     De plus, l’amour cesse d’être aveugle, quand on fixe un objet précis, et d’être patient sans se précipiter pour affronter l’amertume étant donné qu’aimer, doit être supporté par l’intelligence et le sens de réflexion. D’ailleurs un certain écrivain dont je ne me rappelle pas le nom disait qu’« aimer ce n’est pas regarder l’un l’autre, c’est de regarder ensemble dans la même direction ».

Pour conclure, l’amour est vraiment aveugle dans la plupart des cas, mais il n’en reste pas moins vrai que de nos jours il ne fait que de perdre de sa valeur rien que parce que l’individu est d’autant plus préoccupé par les affaires de tous les jours qu’ « aimer » est son dernier souci.
    En un mot, faudrait être conscient de ce qui se cache derrière l’amour aveugle sinon de ce que les jours à venir nous cachent en matière d’amour.



l’amour voit les roses sans épines 2


Selon un proverbe allemand,  « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

   Partagez-vous cette attitude ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.






L’amour, de nos jours, a le mérite d’être le sujet le plus consommé. Certains sont persuadés que « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses. Néanmoins, d’autres trouvent que l’amour nous fait parfois vivre dans la réalité. Ainsi quelle attitude pouvons-nous adopter quant à l’amour ?

     En effet, l’amour devient l’âme qui nous fait vivre surtout quand il est pur et sincère et quand le couple se fixe les mêmes objectifs à réaliser comme le mariage par exemple ; citons à ce propos la citation d’un poète qui voit qu’ « aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais voir dans la même direction ».
     En outre, quand on tombe amoureux de quelqu’un, on s’oublie parce que chacun s’efface volontiers au profit de l’être aimé. On doit désormais  faire des sacrifices pour lui et ce, sans que ça nous aveugle sur la réalité des choses, bien au contraire, l’amour nous tient, nous protège et nous accorde la détermination et l’enthousiasme suffisants pour affronter la vie.

     Toutefois, l’amour demeure-t-il en tout cas fidèle à cette caractéristique ?

     Au-delà de l’opinion euphorique que certains insistent à exprimer en faveur de l’amour, il convient de signaler qu’un pareil sentiment est susceptible dans certains cas de se manifester comme un voile sur les yeux de tous les amoureux en ce qu’il les empêche de vivre la réalité en les submergeant dans l’imagination, surtout lorsqu’il devient excessif ou qu’il acquiert un aspect fatal. Dans cette perspective, on peut prendre l’exemple des tristes histoires d’amour de Mme Bovary qui ont été toutes placées sous le signe d’un terrible échec ; cette dernière  éprouvait envers ses amants - Rodolphe et Léon - un amour d’autant plus excessif qu’il lui coûta la vie.

     En définitive, le sujet de l’amour est loin de faire l’unanimité dans la mesure où il demeure pour certains un tremplin d’une vie réussie et aux yeux d’autres une perte de temps dans un monde qui subit les répercussions de la mondialisation.
     Dès lors, vu l’aspect mitigé de ce sujet de conversation, on peut adopter une attitude modérée selon laquelle l’amour serait un besoin vital pour l’individu qui est appelé en revanche à faire la part des choses compte tenue des limites qui pourraient y avoir en matière de raison.

l’amour voit les roses sans épines 1


Selon un proverbe allemand,  « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

  Partagez-vous cette attitude ?

  Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.




Depuis la nuit des temps, l’amour a toujours été un sujet de conflits et de débats pour les artistes, les philosophes, les psychologues et mêmes les gens simples, chacun avait sa propre vue en ce qui concerne l’amour et à ce sujet, les Allemands nous ont sorti leur fameux : «L’amour voit les roses sans épines » qui voit qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

      D’abord, on ne peut nier que l’amour malgré toutes ses rêveries et ses fantaisies joue un rôle important dans la vie de l’individu en la rendant plus riche, plus agréable voire plus saine car une existence sans sentiments pour la réchauffer est une existence maigre, sèche et froide et comme le dit Alfred de Musset : « Il y a de la malchance à ne pas être aimé, mais il y a du malheur à ne point aimer ».
   En plus, et contrairement au proverbe allemand déjà cité, l’amour nous permet de voir les choses en face sans masque, de faire face aux réalités, de nous donne le courage d’affronter tous les obstacles de la vie et de regarder vers d’autres horizons car on sait qu’il y a toujours quelqu’un pour nous réconforter et pour nous consoler quand tout va mal, et à ce sujet le proverbe dit : «  L’amour ce n’est pas regarder l’un l’autre c’est regarder ensemble la même direction ».
    En  outre, en amour, on retrouve les sourires perdus et les joies lointaines et on regagne le bonheur de vivre. Nombreux sont ceux qui étaient déprimés et voyaient la vie en noir en se cachant dans leur trous et en évitant la réalité avant que l’amour ne frappe à leurs portes pour leur ouvrir les yeux sur le monde et les mettre en mode : vie ! Une autre fois. Et comme dit le proverbe indien : «  comme la pauvreté fait les voleurs, l’amour les poètes ».
    Certes, l’amour est une source d’énergie et d’espoir pour nous tous mais on ne peut pas nier que parfois à force d’aimer, on se concentre sur le bien aimé et ses qualités et on oublie le reste car en effet, en cas d’amour excessif, on a l’impression de devenir aveugle et ne plus apercevoir tout ce qui nous entoure : la réalité, les problèmes, la vie quotidienne, ainsi, « L’amour rend aveugle, mais l’amour doit rendre aveugle car il a sa propre lumière éblouissante » .
    En plus, pour certains, être amoureux c’est vivre renfermé avec le bien aimé dans cette bulle de savon dans ce monde rose où tout va bien et où la vie est belle ; mais ce n’est pas toujours le cas bien évidemment.
   
   En guise de conclusion, l’amour peut transporter l’individu vers d’autres univers et le faire vivre en fantaisie qui le conduira sûrement à l’échec Mais il peut être une complète source de bonheur si on le manie avec raison et prudence.



les souvenirs ont du mal à disparaître


     « L’enfant disparut et l’homme se montra avec ses joies qui passent et ses chagrins qui restent », affirme Chateaubriand.
     Pensez-vous que les souvenirs aient du mal à disparaître ?
     Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs. 




Le souvenir est le fil qui retient le passé, c’est un lien étroit qui s'établit entre hier et aujourd'hui c'est pourquoi il symbolise la morale, l'expérience est l'héritage collectif. Les souvenirs sont en quelque sorte sont notre identité et font partie de notre existence. Ainsi, est-ce vrai que les souvenirs aient du mal à disparaître.

     Evidemment, on ne peut sûrement pas les extirper facilement ou les oublier temps qu'on le veut. En effet, un souvenir tragique qui marque notre passé se reflète nécessairement sur nos actes et sur nos attitudes dans le présent et comme dit Hugo : « souvenir de douleur est douleur encore ». Certains restent prisonniers des longues rétrospections durant lesquelles ils se culpabilisent et maudissent le sort qui a fait d'eux des victimes à plaindre et ne pouvant se décider à surpasser leurs drames ils finissent par lâcher prise et renoncer à  la vie. Ma mère à titre d’exemple, depuis le décès de ma grand-mère, ça fait plus de trois mois, est devenue l'ombre d'elle même elle est tout le temps ailleurs on dirait qu'elle ne veut plus avancer dans la vie. Un auteur dit à ce propos : « se souvenir c'est nier l'existence ».
     Ainsi bien que la roue de la vie tourne sans arrêt, on peut rester figé dans le temps à travers notre mémoire car en fait, c'est cela le pouvoir du souvenir ; un substitut au présent même s'il révèle de la souffrance et du malheur et comme le dit Guy de Maupassant : « le passé est un miroir horrible qui nous rend triste ».

    Cependant, ce pouvoir captivant dont est doté le souvenir n'est vraiment efficace que si on se laisse faire par faiblesse car avec une bonne volonté on  peut tout surpasser dans la vie. Par ailleurs, faut d'abord admettre le passé, le regarder en face et même se réconcilier avec lui. Ensuite on pourra l'embellir et le blanchir en construisant un présent meilleur et en aspirant à un avenir idéal ; d’ailleurs, on dit souvent que « le présent est béni le reste est souvenir ».  En d’autres termes, la perte d'un être cher peut être compensée par la rencontre d'un autre, la pauvreté par le travail, l'handicap par la vertu ainsi est la vie elle nous prive d'un bonheur et nous en dote d'autres et comme l’on dit : « une de perdue dix de retrouvées ».

     Il résulte de ce qui précède que le souvenir est un pas en arrière, et, bien qu'il soit important pour la formation de notre personnalité il ne doit jamais prendre le dessus sur le présent et sur l'avenir.


les souvenirs ont du mal à disparaître



     « L’enfant disparut et l’homme se montra avec ses joies qui passent et ses chagrins qui restent », affirme Chateaubriand.
     Pensez-vous que les souvenirs aient du mal à disparaître ?
     Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs. 
 
   
                                                        
                                                                                 Rédaction


Le pouvoir du souvenir et de la vie passée sont indéniables. D’une part, ils s’avèrent très utiles et acquièrent l’aspect d’une bénédiction qui nous porte secours dans les moments les plus désespérés quand le courage bat en retraite, d’autre part, ils sont le « coup de grâce » qui nous achève à jamais.
     Ainsi, dans quelles mesures pouvons-nous considérer les souvenirs comme un tremplin pour le présent et une clé pour l’avenir ?

     D’ores et déjà, la rétrospection est nécessaire pour l’homme vu qu’elle lui permet de se réconcilier avec soi afin d’avancer dans la vie car les souvenirs, même s’ils étaient malheureux, peuvent procurer quelques bienfaits notamment en matière d’expérience. C’est à ce propos qu’on peut évoquer  le proverbe selon lequel  « à quelque chose malheur est bon ».
     De même, quand la chance nous abandonne, quand la vie ne nous sourit plus et qu’on a personne, le souvenir revêt l’aspect d’une chétive flamme d’espoir qui nous donne la force pour tenir le coup dans les moments les plus critiques et catalyse notre détermination ; c’est dans cette perspective que Goldman chantait : 
« Ça restera comme une lumière
Qui me tiens à chaud tous les hivers
Un petit feu d’espoir
Qui ne s’éteint pas ».
     Il convient alors de dire que le souvenir est bel et bien le coup de sort qui nous aide à se relever.

     Toutefois, bien qu’il offre une main secourable quant à la platitude du présent et à sa monotonie, le souvenir peut se transformer en tache noire qui nous empoisonne la vie.

     En effet, tel un mirage, le souvenir nous procure un bonheur éphémère et nous submerge dans des illusions sans issues ce qui provoque la rupture avec le présent et nous empêche de profiter pleinement ; c’est à cet égard que Chateaubriand disait que : « tant que le cœur conserve des souvenirs, l’esprit garde des illusions ».
     Par ailleurs, les souvenirs douloureux et les échecs vécus par une personne ne l’aident pas toujours à regarder plus haut ou à aller au devant ; au contraire, ces événements font vivre au sein d’un enfer d’incertitude et de doute qui bannissent l’espoir de son cœur et la confiance en soi et fait d’elle une prisonnière de la tyrannie des fantômes du passé. Ne serait-ce alors ce que disait Claude Roy vrai lorsqu’il affirmait que : « le souvenir n’et pas une consolation ou un refuge mais la brûlure d’un regret sans espoir ».

Il en résulte donc que la rétrospection n’a pas d’aussi bonne facette qu’elle le prétend : elle use de son pouvoir destructeur pour terrasser les plus vulnérables d’entre nous. Aussi, le souvenir serait-il pareil à un élixir de bonheur qui fait exhiber les moments les plus joyeux et les plaisirs les plus intenses ; mais, après en avoir bu quelques gorgées, il peut s’avérer un poison qui nous pousse au bord du précipice. Comment y échapper alors ? Et bien, il faut se réconcilier avec soi et avoir la foi selon laquelle : « Toutes les choses qui nous arrivent dans la vie sont pour une raison bien déterminée ». 

un évènement douloureux peut changer la vie d’une personne

« Ma vie est partie en cendres », affirme la narratrice après que son frère lui a brûlé ses livres et ses cahiers.

Pensez-vous qu’un évènement douloureux puisse changer la vie d’une personne ?

Vous développerez votre point de vue personnel en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis.

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Aussi identique dans leur essence, les êtres humains demeurent des individus singuliers. Chacun peut se dire unique par sa manière d’être ou d’agir. On distingue alors le caractère et les mœurs, les façons d’agir et les passions.

 

Devant les aléas multiples de la vie, certains affichent une ténacité particulière. Ils ont grandi dans une sorte d’ascèse, une estime de soi basée sur la patience ou le sens de l’endurance. Aussi, résistent-ils de toutes leurs forces devant les difficultés que la vie impose, ou devant les échecs et les déceptions. Raisonnables et d’un tempérament conciliant et équilibré, ces gens-là ont le courage de convertir toute difficulté en défi. Ils ont aussi l’art de dédramatiser et ou de positiver. La vie peut donc s’amuser à leur assigner des coups répétitifs, ils savent toujours tempérer, agir raisonnablement et infléchir les problèmes sinon minimiser les dégâts. Aucun évènement douloureux ne peut donc les déstabiliser, ni bouleverser leurs vies. Car, ils ont le courage d’affronter les difficultés au lieu de les fuir ou de se contenter de les subir en complices de leurs propres malheurs.

 

Cependant, bien d’autres, beaucoup moins forts, beaucoup plus fragiles, ayant une sensibilité à fleur de peau. Ceux-ci vacillent au moindre vent. Ils sentent tout dans leur vie s’écrouler devant un évènement douloureux. La mort d’un proche, la perte d’un amant, la séparation avec un ami, ou encore l’épreuve d’une maladie leur tombe sur la tête comme une calamité incommensurable et chamboule leur quotidien de façon irréparable. Ces êtres sont sensibles, influençables. Ils ont tendance à idolâtrer les choses et à se plaire voire se complaire dans leur mal. Ce qu’il faut leur apprendre, c’est de redimensionner leur mal et de relativiser toute difficulté.

 

Nous vivons tous, et sans exception aucune, des évènements importants qui sont susceptibles de changer le cours de notre vie. Les évènements qui sont le résultat de nos choix sont généralement positifs, du moins au début : un mariage, une nouvelle carrière, la naissance d’un enfant, un déménagement…Mais il y a aussi des tournants qui nous hantent et qui ne relèvent pas de nos choix : les crises individuelles telles que la nouvelle de la mort imminente de l’un de nos proches, un accident qui bouleverse la vie pour toujours : le diagnostic d’une maladie sérieuse, une séparation ou un divorce, la perte d’un travail. Tout cela change tout à coup le cours de la vie.

 

Nous rencontrons tous des personnes qui luttent contre des situations qu’elles n’ont pas choisies. Nos réactions à ces tournants sont des plus variées : le courage, l’héroïsme, la panique, l’agonie, la bienveillance, le sacrifice. Les épreuves nous révèlent le pire et le meilleur de ce qu’est l’être humain. Et si le mal qui se manifeste en de tels moments peut nous décourager, la manifestation du bien au sein de l’épreuve est souvent une source puissante d’inspiration, de solidarité et d’espérance.

 

Malgré les nombreux évènements tragiques que ce monde subit chaque jour, nous trouvons ensemble le courage et la détermination d’aller de l’avant. Et cette résilience manifestée autour du monde, dans des conditions pires que les nôtres, nous aide à surmonter nos propres difficultés.

 

Bref, si vous faites l’expérience d’un changement imprévu ou difficile, décidez d’aller de l’avant malgré la douleur. Ne laissez pas les difficultés ou la tragédie vous écraser. Vous pouvez décider de votre réaction à ces évènements pénibles. Choisissez d’avancer dans l’espérance, les yeux fixés sur l’avenir. Ne vivons pas dans le passé ; vivons plutôt pleinement le moment présent en cherchant le plus grand bien possible.

 

Nous avons tous besoin d’aide dans la vie. Personne n’est une ile. Nous avons besoin des conseils et de l’encouragement des autres pour survivre aux périodes sombres de la vie. Il est si important de ne pas nous isoler lorsque nous souffrons, mais de chercher plutôt tout le soutien humain possible.


« Tant que le cœur conserve des souvenirs, l’esprit garde des illusions », affirme CHATEAUBRIAND.


« Tant que le cœur conserve des souvenirs,  l’esprit garde des illusions », affirme CHATEAUBRIAND.
Pensez-vous, à la manière de ce dernier, que les souvenirs soient aussi illusoires ?
   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou par des citations d’auteurs.


                                                                                     Rédaction


On ne peut tourner une page de sa vie sans que s’y accrochent certains souvenirs ; des souvenirs que nous gardons en nous-mêmes et dont quelques uns pâlissent et entrent dans l’oubli tandis que d’autres sont ineffables. Certains pensent que les souvenirs, de part leur aspect virtuel, ne sont que de simples illusions ; d’autres croient qu’ils ne sont pas si illusoires qu’on le prétendait. Alors, dans quelle mesure pouvons-nous dire que les souvenirs sont trompeurs ?

   D’ores et déjà, l’évocation des souvenirs est souvent accompagnée par la nostalgie qui n’est pas bonne conseillère comme l’on dit car elle crée en nous des sentiments d’autant plus contradictoires qui se traduisent par une jouissance douloureuse qu’ils nous empêchent de voir la réalité des choses et nous poussent à idéaliser les souvenirs, or l’idéal n’est qu’illusion.
   Encore les souvenirs, qu’ils soient agréables ou terribles, ne font-ils que de nous affliger le cœur par des illusions éphémères, or toute l’énergie et la détermination de l’individu est orienté vers le présent et vers l’avenir qui demeurent les temps de l’action et de la réalisation de soi.

En revanche, il existe des souvenirs qui sont plus vivants et voire plus réels que la réalité même : ce sont ces souvenirs qui rappellent des êtres chers qui font preuve de reconnaissance et de loyauté en gardant leurs souvenirs bien vivants ; dans cette perspective, Joubert admet qu’ « il faut compenser l’absence par le souvenir puisque la mémoire  est le miroir où nous regardons les absents ».
   En outre, quoique le fait de se souvenir du passé n’aille rien changer, on peut tout de même tirer des morales à partir des erreurs relatives à cette époque. Ainsi, rien ne peut mieux illustrer cette attitude que la citation de Bussières qui voit que « le souvenir est notre plus fidèle compagnon ».

En définitive, bien que certains souvenirs soient illusoires parce qu’ils paraissent futiles ou qu’ils nous empêchent de voir la réalité des choses à cause de leur aspect virtuel et de la profonde nostalgie qu’ils provoquent ; d’autres sont extrêmement importants rien que parce qu’ils résument l’ensemble d’évènements et d’expériences vécus.

   Alors on peut admettre pour ainsi dire qu’on ne peut certainement pas se passer des souvenirs, sinon que serait une vie dépourvue de souvenirs.

« Tant que le cœur conserve des souvenirs, l’esprit garde des illusions », affirme CHATEAUBRIAND.



« Tant que le cœur conserve des souvenirs,  l’esprit garde des illusions », affirme CHATEAUBRIAND.
Pensez-vous, à la manière de ce dernier, que les souvenirs soient aussi illusoires ?
   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou par des citations d’auteurs.

II-On ne peut tourner une page de sa vie sans que s’y accrochent certains souvenirs ; des souvenirs que nous gardons en nous-mêmes et dont quelques uns pâlissent et entrent dans l’oubli tandis que d’autres sont ineffables. Certains pensent que les souvenirs, de part leur aspect virtuel, ne sont que de simples illusions ; d’autres croient qu’ils ne sont pas si illusoires qu’on le prétendait. Alors, dans quelle mesure pouvons-nous dire que les souvenirs sont trompeurs ?

 

   D’ores et déjà, l’évocation des souvenirs est souvent accompagnée par la nostalgie qui n’est pas bonne conseillère comme l’on dit car elle crée en nous des sentiments d’autant plus contradictoires qui se traduisent par une jouissance douloureuse qu’ils nous empêchent de voir la réalité des choses et nous poussent à idéaliser les souvenirs, or l’idéal n’est qu’illusion.

   Encore les souvenirs, qu’ils soient agréables ou terribles, ne font-ils que de nous affliger le cœur par des illusions éphémères, or toute l’énergie et la détermination de l’individu est orienté vers le présent et vers l’avenir qui demeurent les temps de l’action et de la réalisation de soi.

 

En revanche, il existe des souvenirs qui sont plus vivants et voire plus réels que la réalité même : ce sont ces souvenirs qui rappellent des êtres chers qui font preuve de reconnaissance et de loyauté en gardant leurs souvenirs bien vivants ; dans cette perspective, Joubert admet qu’ « il faut compenser l’absence par le souvenir puisque la mémoire  est le miroir où nous regardons les absents ».

   En outre, quoique le fait de se souvenir du passé n’aille rien changer, on peut tout de même tirer des morales à partir des erreurs relatives à cette époque. Ainsi, rien ne peut mieux illustrer cette attitude que la citation de Bussières qui voit que « le souvenir est notre plus fidèle compagnon ».

 

En définitive, bien que certains souvenirs soient illusoires parce qu’ils paraissent futiles ou qu’ils nous empêchent de voir la réalité des choses à cause de leur aspect virtuel et de la profonde nostalgie qu’ils provoquent ; d’autres sont extrêmement importants rien que parce qu’ils résument l’ensemble d’évènements et d’expériences vécus.

 

   Alors on peut admettre pour ainsi dire qu’on ne peut certainement pas se passer des souvenirs, sinon que serait une vie dépourvue de souvenirs.




vendredi 15 novembre 2019

L’AMOUR


L’AMOUR
1. INTRODUCTION :
L’amour désigne un sentiment d’affection et d’attachement envers un être ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l’objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier (plus ou moins rationnel) en conséquence.
Le verbe aimer peut renvoyer à une grande variété de sentiments, d’états et de comportements, allant d’un plaisir général lié à un objet ou à une activité (« j’aime le chocolat », « j’aime danser ») à une attirance profonde ou intense pour une ou plusieurs personnes (« j’aime mon mari », « j’aime mes enfants »). Cette diversité d’emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d’autres états émotionnels.
En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Toutefois, même cette conception spécifique de l’amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l’amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique, et à la dévotion spirituelle de l’amour religieux. L’amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l’un des thèmes les plus courants dans l’art.
2. UN SENTIMENT RICHE ET COMPLEXE
Le mot français amour, comme le verbe aimer qui lui est relatif, recouvre une large variété de significations distinctes quoique liées. Ainsi, le français utilise le même verbe pour exprimer ce que d’autres langues expriment par des verbes différents : « j’aime ma petite amie » et « j’aime les sucreries » par exemple (alors qu’en anglais, on dira respectivement « to love » et « to like », et en espagnol « querer » et « gustar »). On constate aussi une telle variété pour le mot amour, par exemple dans la pluralité des mots grecs désignant l’amour. Les différences culturelles dans la conception de l’amour redoublent donc la difficulté d’en donner une définition universelle. Le substantif amour a néanmoins une extension moins large que le verbe aimer : on parlera rarement, par exemple, d’« amour » des sucreries, même si l’on dit les « aimer ». Le sens du verbe aimer, qui peut aussi exprimer l’amitié, ou plus simplement une affection pour quelque chose qui est source de plaisir, est donc plus large que celui du mot amour.
Bien que la nature ou l’essence de l’amour soit un sujet de débats, on peut éclaircir plusieurs aspects de cette notion en s’appuyant sur ce que l’amour n’est pas. En tant qu’il exprime un sentiment fort et positif, on l’oppose communément à la haine, voire à l’indifférence, la neutralité ou l’apathie. En tant que sentiment, plus spirituel que physique, En tant que relation privilégiée et de nature romantique avec une personne, on le distingue souvent de l’amitié, bien que l’amitié puisse être définie comme une forme d’amour, et que certaines définitions de l’amour s’appliquent à une proche amitié

L’amour désigne un fort attachement affectif à quelqu’un ou à quelque chose. S’il renvoie souvent, dans l’usage courant, aux relations humaines, et plus précisément à ce qu’une personne ressent pour une autre, l’amour peut néanmoins aussi être impersonnel : il est en effet possible de dire qu’une personne éprouve de l’amour pour un pays (par exemple son propre pays : voir patriotisme), pour la nature, ou encore pour un principe ou un idéal, si elle lui accorde une grande valeur et qu’elle s’y sent très attachée. De même, on peut ressentir de l’amour pour un objet matériel, un animal ou une activité, si l’on entretient des liens affectifs forts ou étroits avec ces objets (ou qu’on s’identifie à eux). Lorsque l’amour d’un objet devient exclusif, voire excessif ou pervers, on parle de fétichisme ou d’idolâtrie.
L’amour entre les personnes, quant à lui, est un sentiment généralement plus intense qu’un simple sentiment amical ou affectueux. Il peut cependant se présenter sous différentes formes et à des degrés d’intensité divers, de la simple tendresse (quand on dit « aimer » les enfants, par exemple) au désir le plus ardent (chez les amants passionnés par exemple). Ainsi, l’amour entre les membres d’une même famille n’est pas le même qu’entre des amis ou au sein d’un couple d’amoureux. Quand il est ressenti avec une grande intensité et qu’il exerce un fort pouvoir érotique, on parle d’amour « passionnel » ou de « passion amoureuse », utilisant souvent l’image de la flamme ou de la brûlure pour décrire l’effet qu’il exerce sur les sens et l’esprit. Quand cette passion provoque une identification si étroite avec une personne qu’elle tend à unifier les deux amants, on parle d’amour « fusionnel ».


lundi 28 octobre 2019

Peut-on se libérer du passé ?


Il est possible de se libérer du passé, ce dernier n’étant pas obligatoirement un poids qui nous écrase et nous empêche d’avancer et d’évoluer. En effet, il peut contribuer à l’évolution même d’un homme, à lui permettre de mieux vivre sa condition.
Il est également possible de dire que l’homme a la capacité de se libérer du passé étant donné qu’il est possible de surmonter un passé triste et douloureux rien que par l’oubli surtout si on fait preuve de volonté et si on a le désir de passer à une nouvelle phase de notre vie. Certes, plusieurs sont ceux qui ont pu refaire leur vie après un divorce, ou ceux qui ont repris goût à la vie après la mort d’un proche.
Finalement, il est également possible de voir que l’homme peut se libérer du passé car cela est dans son propre intérêt. Cette force libératrice le poussera à aller vers l’avant et à vivre son présent sans devoir en permanence subir les dégâts qu’a causé un passé douloureux.
Le passé est insurmontable :
Nous pouvons affirmer que l’homme ne peut se libérer du passé. En effet, le passé peut ressurgir à tout moment, aux moments ou on s’y attend le moins. Chaque élément peut être déclencheur du souvenir comme une odeur, un goût, un endroit ou un geste, l’association d’idées ne laisse aucun répit à l’homme qui souhaite se détacher de son passé. Ce souvenir peut réapparaître partout dans la maison, au travail, dans la classe et même quand on est entouré de nos proches.
Enfin, on sait que nous ne pouvons pas modifier notre passé. De cette impossibilité résulte des souvenirs douloureux qui ne laissent aucun répit à l’homme. Le passé laisse des marques tant physiques que psychologiques. Ces blessures accompagnent notre présent et ont une influence sur notre futur. Par exemple une histoire d’amour qui s’est mal passée peut alors avoir des répercussions sur les réactions d’un homme, les conséquences d’un événement peuvent blesser à tout jamais une personne, comme des mots blessants.

Pourquoi les hommes s'intéressent- ils à leur passé?


Pour savoir d'où ils viennent et surtout, à mon avis, qui ils sont. On se construit au cours de notre existence un passé, et c'est notre passé qui a fait de nous ce que nous sommes...
cela soulève pour moi les questions suivantes:
Que perd-on quand on perd la mémoire?
Peut-on vivre en ignorant le passé? En s'en désintéressant?
Quelle est l'importance du passé d'une personne? Connaitre l'histoire d'une personne ne permet-il pas de mieux la connaitre?
Dans quelle mesure le passé détermine-t-il le présent?
Les leçons du passé:
Est-on toujours capables d'apprendre de nos erreurs, ou de celles des générations précédentes?
Ne faut-il pas aussi oser remettre en cause des choses qui paraissaient établies, l'expérience des générations passées pour pouvoir avancer, renouveler les choses?
Arguments à utiliser :
Le passé peut être défini comme la matrice des événements présents. Il semble dès lors que le passé renferme les indices nécessaires à la compréhension du présent.
Le souvenir, ou plutôt, la «connaissance du passé» revête un intérêt non négligeable du point de vue identitaire. Dans toutes les civilisations en effet, la connaissance du passé, et notamment celle nos origines, a constitué un sujet de premier ordre. Ainsi, les tunisiens par exemple sont fiers de leurs appartenances à différentes civilisations : carthaginoise, phénicienne, arabo-musulmane…
Thucydide affirme que l'Histoire est un «perpétuel recommencement». Ainsi, l'Histoire peut apparaître comme un phénomène répétitif, et l'homme a donc la chance, ayant conscience de ses erreurs passées, de ne pas les reproduire.
Les critiques du souvenir :
Le souvenir peut enfermer l'individu dans la nostalgie. Celui qui connaît la guerre, ne regrette-t-il pas l'«âge d'or», c'est à dire la paix? Mais bien plus que cela, le souvenir peut être source de douleurs (psychologiques) en faisant émerger de vieux traumatismes. Les soldats gardent avec eux l’horreur de la guerre même après sa fin.

le souvenir peut être une source de bonheur comme il peut être une source de douleur.



*source de bonheur : quand la personne se souvient d'un passé révolu marqué par des moments qu'on ne peut plus restituer exp :enfance , amour, joie, présence d'être cher
Les petites joies qui jalonnent la période de l'enfance sont inoubliables parce que le bonheur est souvent là, tout près, à notre mesure, à notre portée, dans notre famille, nos relations, notre jeu, nos loisirs, parfois il nous faut du temps pour le savourer. Le souvenir permet d'apprécier cette période de sérénité, de béatitude et de la restituer.
* source de malheur: quand la personne a vécu des moments douloureux ( perte d'un être cher, échec scolaire , maladie, accident, emprisonnement, divorce, séparation, un conjoint peu compréhensif, un travail déplaisant, des ennuis financiers, ....)
Il est vrai que les mauvais souvenirs ne sont pas faciles à effacer de notre mémoire, surtout lorsqu'il s'agit de quelque chose qui nous a particulièrement marqué. Une rupture, une humiliation, un accident ou encore des paroles blessantes se gravent automatiquement dans notre esprit et souvent, on a du mal à tirer un trait dessus.
ces événements influent négativement sur l'état psychologique de la personne de sorte qu'elle perd le goût de vivre

Les souvenirs d’enfance sont-ils toujours heureux ?




Les souvenirs sont ce qui nous lie au passé et ce qui nous en reste. La plupart de nos souvenirs nous viennent de l’enfance. Ils peuvent être heureux ou malheureux selon plusieurs facteurs, dont le plus important est peut-être la famille. La famille, en nous offrant une enfance heureuse, nous donne des souvenirs heureux. Mais, qu’est-ce qu’une enfance heureuse ? Et qu’est-ce qu’un souvenir heureux ? D’où vient, aussi, que nous pensons à certains moments de notre enfance avec nostalgie et à d’autres avec amertume ?La question peut être traitée, d’abord, en cherchant ce qui fait le caractère heureux d’un souvenir d’enfance, puis, ce qui fait qu’un souvenir d’enfance peut être malheureux.
L’enfance est, peut-être, la période la plus importante de notre vie. Elle est décisive dans la formation de l’adulte que nous serons. Cette période passe trop vite et il ne nous en reste que des souvenirs. Ces derniers sont souvent nostalgiques car ils nous ramènent à des moments heureux où on est protégé et choyé. Ce sont des souvenirs d’innocence et d’irresponsabilité sympathique.
L’enfance est une période heureuse où l’individu existe par et dans la famille. La famille, le père et la mère principalement, mais aussi les grands parents, les tantes et les oncles, offrent à l’enfant un univers protecteur qui le met en sécurité et lui procure des moments de bonheur. Les baisers, les cadeaux, les mots doux et mêmes les fessées sont des événements qui peuvent paraître anodins à l’enfant, mais peuvent devenirs historiques pour l’adulte. Je peux me rappeler avec beaucoup de nostalgie et de bonheur le jour où papa, simple maçon, m’a offert, fièrement, une paire d’espadrilles qui lui ont coûtées 50Dh et qui ne m’ont pas plu. Je peux me remémorer avec tendresse les jours où, malgré moi, maman me décrassait le corps avec une certaine violence, comme si elle voulait me rendre blanc. On peut avoir une enfance marquée par la maladie. Mais, si on est entouré par une famille qui se sacrifie, qui est tendre et rassurante, les moments durs deviennent, un peu plus tard, des moments heureux. Les souvenirs des moments familiaux deviennent heureux à l’âge adulte, car c’est à ce moment-là qu’on mesure le bonheur et la chance d’avoir eu une famille.
Les souvenirs d’enfance sont, en effet, des souvenirs d’innocence et d’irresponsabilité sympathique. Quand on y pense, on n'est pas toujours très glorieux pendant l’enfance. On est même souvent ingrat. Mais on nous pardonne tout, on nous passe tout et on trouve sympathiques toutes, ou presque toutes nos bêtises. C’est que nous ne sommes pas responsables et que nous sommes incapables de méchanceté. On peut donc raconter avec des rires et des sourires le jour où on a massacré tous les poussins de grand-mère, la fois où on a cassé la moto de son oncle, la soirée où on a pété en plein repas familial, le jour où a volé l’argent que la maman avait pris dans la poche du père… Que de belles réminiscences, que du bonheur. Même les punitions qui ont suivi sont aujourd’hui des souvenirs heureux. Enfants, nous sommes considérés comme des petits diables, des « chaîtan. » Rien de vraiment mauvais ne peut venir de nous. C’est pourquoi nous nous souvenons de ces événements avec nostalgie. Nous aimerions bien avoir, adultes, droit à un peu de cette extraordinaire indulgence.
Ainsi, il apparaît que c’est dans la famille que se font les souvenirs heureux. Que la vie soit vraiment heureuse ou malheureuse, le bonheur ou le malheur du souvenir dépend d’abord de la qualité de la présence familiale.
La période de l’enfance ne passe pas trop vite pour tous les enfants. Tous les enfants n’ont pas droit à l’enfance. Certains ont le malheur d’être nés sans famille. Abandonnés, orphelins ou nés dans une mauvaise famille, ces enfants ne gardent de l’enfance que des souvenirs tristes et douloureux et des marques indélébiles dans leur corps, leur cœur et leur tête.
L’enfant sans famille ne garde de son enfance, le plus souvent, que des souvenirs douloureux. L’orphelin, même lorsqu’il a la chance de ne pas se retrouver dans la rue ou dans des établissement d’assistance publique, ne se sent ni aimé ni désiré. Il est à peine supporté et tout ce qu’on fait pour lui est donné comme une aumône. Il est, pour ainsi dire, tout le temps humilié. Souvent, l’enfant qui n’a pas de famille est appelé à affronter le monde des dures réalités très tôt. Il doit gagner lui-même son pain. Il n’a droit ni à l’école, ni à la santé. Il regarde les autres enfants avec envie et, parfois, avec rancune et haine. Si cet enfant devient un adulte avec juste de mauvais souvenirs, c’est une chance pour la société, car, des fois, il devient marginal et sa rancune devient soif de vengeance. Les souvenirs qui restent d’une enfance sans famille ne sont pas des souvenirs qu’on se remémore ou qu’on raconte. On les tait, on les noie dans l’alcool ou on les étouffe par la fumée cannabique. Il y en a de terribles, en effet. L’enfant ne peut pas se souvenir avec bonheur de la fois ou il a été violé, de toutes les fois où son mâalem l’a caressé avec une certaine insistance, du jour où il a été battu à mort et brûlé par sa lalla. Ce que désire cet enfant, c’est de pouvoir effacer sa mémoire.
Il ne faut pas déduire de cela qu’avoir une famille est synonyme de bonheur. Parfois, c’est de la famille que viennent les malheurs et les souvenirs malheureux. Quand l’enfant tombe dans une famille indigne, il est aussi malheureux, voire plus malheureux qu’un enfant sans famille. Imaginons un enfant dont le père, ivrogne et joueur, ne pratique que la langue des gros mots et des baffes, ou dont la mère est une prostituée alcoolique et droguée. Quels souvenirs peuvent rester à cet enfant de son enfance ? Les jours où les cris de son père et de sa mère le réveillent en sursaut, tremblant ? L’autre fois où la police est venue chercher son père à minuit, pour une affaire de coups et blessures? La fois où sa mère est rentrée avec un « monsieur », complètement grise ? Le jour où son père lui a soutiré les 5 dirhams que son grand-père lui avait donnés pour la fête du mouton ? L’enfant peut porter sur son corps même les marques de cette vie violente et impitoyable. Des parents pareils peuvent se montrer extrêmement violent envers l’enfant. L’enfant dont la famille n’en est pas une n’a pas d’enfance. Ses souvenirs d’enfance sont des blessures béantes à jamais.
Les souvenirs d’enfance ne sont pas toujours heureux. Il y a seulement des enfants dont les souvenirs heureux sont si nombreux que les moments de malheur deviennent insignifiants et d’autres dont les moments de bonheur sont si rares qu’ils ne peuvent penser à leur enfance qu’avec amertume et angoisse. C’est le facteur familial qui est souvent décisif dans les deux cas. Bonne, aimante, tendre, une famille, pauvre ou riche, cultivée ou ignorante, peut vous donner une enfance heureuse et des souvenirs de bonheur. Absente, violente, méchante, une famille vous vole votre enfance. Cependant, tout n’est jamais perdu pour l’homme, car de grands malheurs d’enfance peuvent donner naissance à de grands chefs d’œuvres littéraires et artistiques.