Pour savoir d'où ils
viennent et surtout, à mon avis, qui ils sont. On se construit au cours de
notre existence un passé, et c'est notre passé qui a fait de nous ce que nous
sommes...
cela soulève pour moi les
questions suivantes:
Que perd-on quand on perd
la mémoire?
Peut-on vivre en ignorant
le passé? En s'en désintéressant?
Quelle est l'importance du
passé d'une personne? Connaitre l'histoire d'une personne ne permet-il pas de
mieux la connaitre?
Dans quelle mesure le
passé détermine-t-il le présent?
Les leçons du passé:
Est-on toujours capables
d'apprendre de nos erreurs, ou de celles des générations précédentes?
Ne faut-il pas aussi oser
remettre en cause des choses qui paraissaient établies, l'expérience des
générations passées pour pouvoir avancer, renouveler les choses?
Arguments à utiliser :
Le passé peut être défini
comme la matrice des événements présents. Il semble dès lors que le passé
renferme les indices nécessaires à la compréhension du présent.
Le souvenir, ou plutôt, la
«connaissance du passé» revête un intérêt non négligeable du point de vue
identitaire. Dans toutes les civilisations en effet, la connaissance du passé,
et notamment celle nos origines, a constitué un sujet de premier ordre. Ainsi,
les tunisiens par exemple sont fiers de leurs appartenances à différentes
civilisations : carthaginoise, phénicienne, arabo-musulmane…
Thucydide affirme que
l'Histoire est un «perpétuel recommencement». Ainsi, l'Histoire peut apparaître
comme un phénomène répétitif, et l'homme a donc la chance, ayant conscience de
ses erreurs passées, de ne pas les reproduire.
Les critiques du souvenir
:
Le souvenir peut enfermer
l'individu dans la nostalgie. Celui qui connaît la guerre, ne regrette-t-il pas
l'«âge d'or», c'est à dire la paix? Mais bien plus que cela, le souvenir peut
être source de douleurs (psychologiques) en faisant émerger de vieux
traumatismes. Les soldats gardent avec eux l’horreur de la guerre même après sa
fin.
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