dimanche 17 novembre 2019

l’amour voit les roses sans épines 2


Selon un proverbe allemand,  « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

   Partagez-vous cette attitude ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.






L’amour, de nos jours, a le mérite d’être le sujet le plus consommé. Certains sont persuadés que « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses. Néanmoins, d’autres trouvent que l’amour nous fait parfois vivre dans la réalité. Ainsi quelle attitude pouvons-nous adopter quant à l’amour ?

     En effet, l’amour devient l’âme qui nous fait vivre surtout quand il est pur et sincère et quand le couple se fixe les mêmes objectifs à réaliser comme le mariage par exemple ; citons à ce propos la citation d’un poète qui voit qu’ « aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais voir dans la même direction ».
     En outre, quand on tombe amoureux de quelqu’un, on s’oublie parce que chacun s’efface volontiers au profit de l’être aimé. On doit désormais  faire des sacrifices pour lui et ce, sans que ça nous aveugle sur la réalité des choses, bien au contraire, l’amour nous tient, nous protège et nous accorde la détermination et l’enthousiasme suffisants pour affronter la vie.

     Toutefois, l’amour demeure-t-il en tout cas fidèle à cette caractéristique ?

     Au-delà de l’opinion euphorique que certains insistent à exprimer en faveur de l’amour, il convient de signaler qu’un pareil sentiment est susceptible dans certains cas de se manifester comme un voile sur les yeux de tous les amoureux en ce qu’il les empêche de vivre la réalité en les submergeant dans l’imagination, surtout lorsqu’il devient excessif ou qu’il acquiert un aspect fatal. Dans cette perspective, on peut prendre l’exemple des tristes histoires d’amour de Mme Bovary qui ont été toutes placées sous le signe d’un terrible échec ; cette dernière  éprouvait envers ses amants - Rodolphe et Léon - un amour d’autant plus excessif qu’il lui coûta la vie.

     En définitive, le sujet de l’amour est loin de faire l’unanimité dans la mesure où il demeure pour certains un tremplin d’une vie réussie et aux yeux d’autres une perte de temps dans un monde qui subit les répercussions de la mondialisation.
     Dès lors, vu l’aspect mitigé de ce sujet de conversation, on peut adopter une attitude modérée selon laquelle l’amour serait un besoin vital pour l’individu qui est appelé en revanche à faire la part des choses compte tenue des limites qui pourraient y avoir en matière de raison.

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