vendredi 1 février 2019

Guerre et Média



Sujet : « Une plainte de femme, atroce, interminable, monta jusqu’à l’aigu, parut ne devoir jamais retomber. »
Des scènes violentes de guerre sont diffusées à longueur de journée dans les médias. Cette profusion d’images n’entraîne t-elle pas la banalisation de ce fléau ? Ne devient-on pas de moins en moins sensibles aux horreurs de la guerre ?
Vous développerez votre point de vue sur cette question en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis.

Progression possible :

Introduction :
Introduire le thème de la guerre en insistant sur le caractère atroce de ce fléau, quelle que soit l’époque, et sur ses conséquences graves sur toute l’humanité.
Reformuler le sujet en focalisant sur la médiatisation de plus en plus large des conflits internes et internationaux
Amener la problématique en s’interrogeant sur l’effet de la médiatisation des conflits sur les lecteurs des journaux, sur les téléspectateurs et se demander si ce nombre considérable d’images décrivant les guerres et leur caractère atroce n’entraine pas la banalisation de ce fléau et n’altère pas le degré de sensibilité des gens, témoins de ces horreurs.

Développement

Commencer le développement en décrivant la gravité des guerres et leur effet sur les consommateurs des médias qui sont choqués par les atrocités de ces conflits et qui éprouvent de l’empathie et de la compassion pour les victimes de la guerre.
Développer l’idée que ces images étaient rares et leur publication suscitait facilement les sentiments de pitié du monde et des consommateurs des médias.
Sentiment qui donnait lieu à une prise de conscience et parfois même à une dénonciation susceptible de mettre fin à quelques conflits.
Parler de la prolifération de ces images et des moyens de leur diffusion (journaux, tv, internet, réseaux sociaux), et montrer qu’avec la multiplication des conflits( donner des exemples de conflits passés et actuels) et la facilité d’accéder aux images nombreuses dont le flux est devenu incontrôlable, le caractère violent des guerres commence à s’atténuer dans l’esprit des gens, à qui il arrive même de confondre réalité et fiction, à se banaliser et fait, désormais, partie de leur quotidien, ce qui émousse leur sensibilité et les rend moins attentifs à ces horreurs et moins sensibles au malheur des victimes dont le nombre augmente de jour en jour.

Conclusion

Montrer que certes, la prolifération et la profusion des images des atrocités des conflits peut avoir des conséquences négatives sur la représentation de ces guerres et de ses conséquences sur les lecteurs des journaux et autres consommateurs des médias et sur leurs sentiments, que les médias ne peuvent pas disparaître et que leur rôle est très important, mais qu’il est temps que ces médias aient aussi un rôle de sensibilisation et de dénonciation.

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