vendredi 1 février 2019

le travail est encore une source de souffrance physique et morale? (Homme et Science)






A la fin de la journée, Elise dit que son corps est devenu immense, sa tête énorme, ses jambes démesurées et son cerveau minuscule.
Pensez-vous que, de nos jours, le travail soit encore une source de souffrance physique et morale?
Vous développerez votre point de vue sur la question en l’appuyant par des arguments et des exemples précis, dans un texte d’une vingtaine de lignes.

Mots-clés
- « De nos jours » réfère à notre société marquée par des progrès scientifique et technique tout à fait prodigieux. Donc par une amélioration des conditions de travail dans la plupart des pays du monde.
- « souffrance physique », les nouvelles conditions matérielles du travail aujourd’hui impliquent un allègement de la souffrance physique. Les machines, produit prodigieux de la science, remplacent les hommes dans la réalisation des travaux pénibles et dangereux.
- « souffrance morale » : moralement, la société actuelle nous impose de nouvelles exigences tributaires du travail : confort, compétitivité, réussite…

Problématique :
En ayant connu des progrès énormes, les conditions de travail continuent-elles de rester la cause de souffrance physique et morale, aujourd’hui ?

Grandes lignes du développement :

1. Rappeler les progrès réalisés dans le domaine du travail.

- L’invention de nouvelles technologies et de machines ultra performantes rend les conditions de travail très confortables, aujourd’hui. Que l’on songe au domaine du bâtiment, par exemple, où des travailleurs accomplissaient la tâche qu’une grue accomplit aujourd’hui !
- Les ouvriers sont mieux protégés aujourd’hui. Ils sont mieux équipés et les conditions d’hygiène se sont nettement améliorées. On voit cela à la baisse des risques, par exemple.
- Les travailleurs ont des lois qui les protègent et qui veillent à ce que le travail ne porte atteinte ni à leur intégrité physique, ni à leur intégrité morale.

2. Montrer que même si l’on souffre moins à travailler physiquement, on peut penser que sur le plan moral, on souffre plutôt plus.

a) Sur le plan physique, même si la fatigue existe toujours, et même si ce n’est pas le cas dans tous les pays du monde, on peut penser, à bon droit, que la souffrance physique dans le domaine du travail s’est considérablement amenuisée…
b) Sur le plan moral, par contre, on serait tenté de penser que la souffrance a plutôt augmenté.
- Il y a plus de pression sur les travailleurs aujourd’hui, vu que la société où l’on vit est soumise à des valeurs impitoyables de concurrence, de vitesse, de rentabilité et de performance. L’ouvrier est aliéné et déshumanisé.
- Imprégnés par les nouvelles valeurs de la société de consommation, tout le monde travaille pour bien vivre, et si l’on n’y arrive pas, c’est une souffrance.
- Le travail n’est pas simplement un moyen pour vivre, mais un moyen pour la réalisation de soi. D’où la peur de l’échec et la culpabilité qui mène à la dépression et parfois même au suicide.

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