samedi 19 janvier 2019

Il faut, ou non, laisser les biologistes poursuivre librement leurs recherches (Homme et science)



Malgré les progrès incontestables que l’humanité a connus grâce à la recherche scientifique, Robert CLARKE se demande  « s’il faut, ou non, laisser les biologistes poursuivre librement leurs recherches »
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Développez votre point de vue en vous appuyant sur des arguments et des exemples précis.

Citations utiles
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » Rabelais
« La conscience sans la science est inutile. » Pr. Jean Bernard
« Les sciences, séparées des lettres, demeurent machinales et brutes, et les lettres, privées des sciences, sont creuses. »
Anatole France
« Ignorance est mère de tous les maux. » Rabelais
« Un savant qui ne serait que savant est un mutilé mental. » Louis Leprince-Ringuet

Exemple de développement
L’humanité a fait des pas de géant sur le chemin des découvertes scientifiques et cela a permis de réaliser des progrès énormes. Doit-on pour autant laisser des scientifiques comme les biologistes poursuivre librement leurs recherches ?
C’est précisément cette question que devrait se poser tout homme soucieux de la nécessaire harmonie qui devrait régir tous les domaines de la vie des hommes et c’est précisément cette question que se pose Robert Clarke. Pour y répondre, nous commencerons par situer les recherches biologiques dans le domaine de la recherche scientifique en général. Nous nous pencherons dans un deuxième temps sur les risques qu’engendre une recherche biologique sauvage, libre de toute contrainte morale. Nous tenterons, dans un dernier temps, de montrer les mérites d’une science qui, tout en dévoilant les secrets de la vie et en cherchant à en améliorer la qualité, se préoccupe des dimensions morales et éthiques.
La lecture de notre sujet de réflexion montre qu’il se situe au plan de la « recherche scientifique » ; ce qui amène, par ricochet, pour ainsi dire, la problématique actuelle des recherches en biologie. Il va sans dire que le domaine des recherches scientifiques est beaucoup plus large que celui qui est relatif au domaine strictement biologique. Doit-on laisser les informaticiens poursuivre librement leurs recherches, les cancérologues leurs expériences, les experts en communication leurs investigations, les physiciens leurs études ? La réponse est, bien entendu, oui. Tout cela diffère radicalement de la question relative aux recherches biologiques actuelles qui nous placent devant des considérations morales et éthiques. Les manipulations génétiques sont encore admissibles quand elles ont pour objet une plante ou un animal, mais tous s’accordent pour dire qu’elles deviennent inconcevables dès qu’elles se proposent d’envisager une action sur les humains.


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