samedi 19 janvier 2019

A notre époque, l’esclavage, asservissement de l’homme par l’homme, est heureusement une affaire du passé.




A notre époque, l’esclavage, asservissement de l’homme par l’homme, est heureusement une affaire du passé.

Qu’en pensez- vous ?

 

 

 

Introduction

 

On a tendance aujourd’hui à affirmer avec fierté que notre époque a définitivement enterré toute forme de servitude d’un être humain, d’autant lus que, juridiquement tous les pays ont entériné l’abolition de l’esclavage depuis les années 1980.

Dans ce cas, peut-on affirmer, sans l’ombre d’un doute, que l’asservissement est aujourd’hui une affaire classée ? Cependant, n’existe-t-il pas d’autres formes d’esclavage peut être moins prononcées mais adapté à la société moderne ?

 

Développement

 

Il est vrai que nous sommes loin de l’époque où l’on vendait des êtres humains dans des places publiques et où ce genre de commerce se faisait naturellement et même légalement. En effet, d’une autre part, tous les pays du monde, et notamment les démocraties, ont décrété des lois claires interdisant toute forme de servitude de quelque nature que ce soit à l’encontre d’un être humain. Ceci a, ainsi, permis à des associations nationales ou internationales d’œuvrer de concert afin de sauvegarder pour chaque individu, surtout les plus démunis et les plus faibles, sa dignité et sa liberté mais également de poursuivre les infractions et les réfractaires juridiquement. C’est ailleurs grâce à l’acharnement de ses associations que la communauté internationale a décrété que l’esclavage est un crime contre l’humanité. Et l’on peut citer à titre d’exemple la loi Taubira de 2001 qui stipule que « la République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part et l’esclavage d’autre part, pénétrés à partir de XVe siècle, aux Amérique et aux Caraibes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »  D’autre part, vu que l’esclavage était du principalement à un besoin pressant du manœuvre à moindre coût, on peut penser que, de nos jours, et grâce aux nouvelles technologies surtout concernant les outils et les méthodes de travail, les ouvriers exercent leurs métiers généralement dans des conditions favorables et ne sont plus soumis à labeur pénible. C’est pourquoi on a vu apparaître, dans tous les domaines, des syndicats dont le rôle principal est d’assurer la défense des droits et des acquis des travailleurs et donc préserver leur dignité humaine.

 

 

Toutefois, malgré l’immense progrès réalisés dans le domaine de la liberté et de la lutte contre toutes les formes d’asservissement, le phénomène continue malheureusement de servir dans le monde mais cette fois sous d’autres formes même au nom de la Liberté !

En effet, dans un premier temps, la prostitution présente aujourd’hui beaucoup de points communs avec l’esclavage ; position de la personne comme d’un objet, d’ailleurs en ce sens que l’ONU assimile la prostitution à l’esclavage, et ce depuis 1983 que cette pratique est considéré comme contraire aux droits et la dignité de l’homme bien qu’on puisse affirmer, à regret, que la plupart des pays dans le monde la légalisent. Mais pire encore que la prostitution légalisée, et depuis la chute du bloc de l’Est, le trafic des jeunes filles provenant de ces pays n’est plus un secret pour personne. Effectivement, certaines organisations mafieuses via des trafiquants échafaudent de véritables marchés aux femmes clandestins qui rappellent largement les anciens marchés pour esclaves noirs et où la « marchandise » est jaugée en fonction de l’âge, de la beauté, de la virginité puis vendu aux enchères comme une bête.

Dans un deuxième temps, même si, dans ce cas, le terme esclavage peut paraître exagéré, le travail forcé ne constitue pas une forme de violence et des conditions inhumaines imposer à des personnes sous la contrainte. En effet, le travail forcé est présent partout, y compris dans les pays occidentaux plus soucieux quant aux droits de la femme ou de l’enfant. Mais, ce phénomène est encore plus manifeste dans les pays en voie de développement où les conditions de vie sont plus difficiles et les gens sont généralement forcés d’exercer n’importe quel travail pour pouvoir survivre et où il existe un flou juridique qui épargne les fraudeurs de tout sanction punitive. Mais quel que soit le pays où l’on se trouve, des jeunes filles ou des femmes pauvres, notamment, venues de régions campagnardes ou de certains pays d’Asie pour faire du baby-sitting ou le ménage se trouvent piégés dans le cercle vicieux de maltraitance et sans aucune protection. C’est par exemple le cas des employées de maison qui sont souvent traitées comme des esclaves puisqu’elles travaillent pratiquement à temps plein en subissant des sévices physiques et même sexuels de la part de leur employeur et les affaires qui sont révélées par moment dans la presse sont là pour le confirmer.

 

Conclusion

 

Pour tout conclusion, on peut affirmer, sans le moindre doute, que l’esclavage, asservissement de l’homme par l’homme, est une affaire du passé, du moins en théorie grâce à la panoplie de lois nationales et internationales mais également dans la conscience des humains, néanmoins, en pratique, les droits de l’homme sont parfois bafouer au nom de la raison d’Etat ou au nom d’une certaine conjecture économique qui incitent les gouvernements à fermer les yeux sur ce genre de pratique.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire