Doit-on accorder une grande liberté aux
jeunes ou, au contraire, limiter leur liberté ?
Les jeunes ont toujours l'impression que les adultes sont des
tyrans qui trouvent un plaisir à les priver de leur liberté. Ces derniers
répliquent que les jeunes ne sont pas matures et qu'ils utilisent mal la
liberté qui leur est donnée. Aujourd'hui, les périls sont plus nombreux que
jadis. Alors faut-il limiter cette liberté ou au contraire l'élargir ?
Les uns voient qu'il est nécessaire de
restreindre le champ de la liberté accordée aux jeunes pour plusieurs raisons.
À cause des études qui durent plus longtemps qu'avant, les jeunes restent
toujours dépendants de leurs parents sur le plan financier. Même ceux qui
terminent leurs études sont condamnés au chômage et doivent rester sous la
tutelle parentale. Ainsi des jeunes âgés de trente-six ans ou plus reçoivent
toujours du père le prix d'un café ou d'un billet de cinéma. Cette dépendance
matérielle a pour conséquence que les jeunes ne mûrissent pas vite. Ils
gardent, alors qu'ils sont adultes, des comportements d'enfants et
d'adolescents.
Deuxièmement, les jeunes sont moins responsables que ceux d'antan.
Même s'ils ont les moyens matériels nécessaires, ils ne se marient pas
précocement. Ils ne veulent pas assumer la responsabilité d'une épouse et
d'enfants. Fonder un foyer est une responsabilité lourde pour eux. Aussi
préfèrent-ils la vie facile : des distractions et des relations passagères avec
les personnes de l'autre sexe.
En troisième lieu, les dangers et périls qui guettent les jeunes
présentement sont plus nombreux que par le passé. Les drogues de toutes sortes
circulent librement ; l'alcool est accessible sans peine et les plaisirs
sexuels sont à la portée de tout le monde. Il y a un re lâchement de meurs qui
rend la tentation plus forte et partant irrésistible. Or, dans un contexte où
le sentiment religieux s'est affaibli et où les valeurs éthiques s'effritent,
les jeunes sont fragiles. Leur accorder une grande liberté, dans ce contexte,
ce sera les jeter dans la gueule du loup.
En dépit de tous ces arguments, les partisans ne cessent de prôner
l'élargissement de la liberté des jeunes. Pour eux, l'autoritarisme des parents
ne produit que des individus
lâches, timides et peu créatifs. Il conduit dans moult cas à la
fugue. Des adolescents et des adolescentes ont quitté la maison parentale pour
fuir l'autorité excessive du père ou de la mère. Ils se retrouvent dans la rue.
Et pour survivre, ils se prostituent ou se livrent à des travaux illégaux comme
le trafic de drogue. Même ceux qui ne s'évadent pas, se replient sur eux-mêmes
et cachent leurs frustrations à tout le monde. Lorsqu'ils ont un problème, ils
ne peuvent pas demander conseil à leurs parents ce qui aggrave la situation.
Donc l'absence de liberté rompt le dialogue entre le jeune et ses
parents. Celui-ci doit obéir aux ordres qui lui sont donnés ; il n'a pas le
droit de discuter ou de contester. En grandissant dans un climat de tyrannie,
il n'acquiert pas un esprit critique, et surtout ne parvient pas à être autonome.
Le despotisme des parents le dépersonnalise. Combien de personnes adultes ne
peuvent pas prendre des décisions ! Elles demandent toujours aux autres ce
qu'ils doivent faire devant une situation déterminée.
Beaucoup d'éducateurs comme Rousseau préconisent la liberté dans
l'éducation des enfants. L'enfant et l'adolescent découvrent eux-mêmes la vie.
Confrontés aux problèmes, ils apprennent à réfléchir et à trouver des
solutions. Sur le plan pécuniaire, le jeune apprend à gérer son argent et ses
économies. Ainsi, lorsqu'il est âgé, il est capable de faire face aux lourdes
responsabilités qui l'attendent.
Accorder plus de liberté aux jeunes n'est pas important uniquement
sur le plan personnel, mais aussi sur le plan politique. Afin d'instaurer une
réelle démocratie dans le pays, il faut permettre aux individus d'exprimer
leurs opinions sans contraintes et d'agir selon leur volonté et non suivant les
ordres d'autrui.
A mon avis, il est utile d'accorder une grande liberté aux jeunes.
Néanmoins, il faut leur faire comprendre qu'il y a une différence entre la
liberté et l'anarchie. Le plus important est de leur faire connaître leurs
droits mais aussi leurs devoirs. Ils doivent savoir qu'il n'y a pas une liberté
absolue, mais une liberté conditionnée par la religion, la loi et les valeurs
éthiques de la société.
La liberté est nécessaire non seulement pour les jeunes, mais
aussi pour les adultes et les enfants. Malgré tous les dérapages qui peuvent en
résulter, la liberté est vitale pour le développement économique, social,
culturel et politique du pays.
.......................................................................................................................................................................
Nul ne peut nier le grand rôle que les jeunes jouent dans
la société, ils sont le futur des pays ainsi, cette génération est la fleur la
plus séduisante dans la société. Dans ce sens, on parle beaucoup de la manière
avec laquelle il faut traiter les jeunes ; il y en a des gens qui pensent qu’il
est obligatoire d’offrir une grande liberté aux jeunes, en revanche il y en a
d’autres qui disent le contraire. Alors, quelle opinion semble la plus juste ?
Personnellement, j’estime qu’il faut donner
une grande liberté aux jeunes mais avec un peu de limites dans certains
domaines, c’est-à-dire libérer et limiter en même temps, parce que il n y a pas
d’absolu ; tout est relatif.
Certes, il existe plusieurs cas qui montrent
le côté positif d’accorder la liberté aux jeunes. Tout d’abord, la liberté
contribue à l’amélioration des créations artistiques et des inventions
scientifiques parce que lorsqu’on libère les jeunes on libère leurs
imaginations ; par exemple, on note que les pays où règne la liberté, il y a un
développement dans tous les domaines. Ensuite, la liberté est un symbole de
responsabilité également de bonheur, puisque l’être humain est né libre, il
doit rester libre dans toute sa vie ; en guise d’exemple, on observe que les
jeunes les plus responsables et les plus heureux sont les jeunes libres.
Cependant, il y en a d’autres situations qui
présentent le côté négatif d’accorder la liberté aux jeunes. Premièrement,
donner une grande liberté aux jeunes participe à conduire les jeunes à faire et
à apprendre de mauvaises habitudes ; à titre d’exemple, la plupart des jeunes
qui s’adonnent à la drogue ce sont des victimes d’une liberté absolue.
Deuxièmement, si on offre une immense liberté aux jeunes, peut-être ils veulent
toucher la liberté des autres ou bien dépasser quelques lois de l’état ; tel
que les jeunes qui enfreignent la loi, ils disent toujours qu’ils sont libres.
En conclusion, prière de libérer et limiter
simultanément, puisque chaque situation a besoin d’une certaine réaction.
L’essentiel c’est que la société doit savoir comment traiter leurs jeunes pour
bénéficier autant que possible de cette génération miracle. En revanche,
pourra-t-on un jour trouver une entente entre les jeunes et les adultes ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire