jeudi 4 novembre 2021

 

 -Test diagnostic pour le tronc commun.

- Les types de textes

-La narration.

-La description.

-L'argumentation.

-Lire le théâtre.

-Le champ lexical.

-Sujets de production écrite.

 

 

-Test diagnostic pour le tronc commun.

Il permet le positionnement de chaque élève avant le début des projets.

 

            Texte:  

   Je me souviens que lorsque j’étais enfant, les chasseurs apportaient à la maison, vers l’automne, de belles et douces perdrix (1) ensanglantées. On me donnait celles qui étaient encore  vivantes,et j’en prenais soin. J’y mettais la même ardeur et les mêmes tendresses qu’une mère pour ses enfants,et je réussissais à en guérir quelques unes. Elles seraient mortes de fatigue et de chagrin si je ne leur eusse donné la liberté. Aussi, je m’étais habitué à sacrifier le plaisir de la  possession au plaisir de la générosité. C’était un jour de vives émotions que celui où je portais une de mes palombes (2) sur la fenêtre. Je lui donnais mille baisers. Je la priais de se souvenir de moi et de revenir manger les fèves tendres de mon jardin. Je l’embrassais encore, le cœur gros et les yeux pleins de larmes. Enfin, je la posais sur la fenêtre. Elle restait quelque temps immobile, puis elle partait avec un petit cri de joie qui m’allait au cœur.                                  

                         ( 1,2 : Les perdrix et les palombes sont des oiseaux)

           Questions:

 

1-Propose un titre au texte.(1pt.)

2-Réponds  par « vrai » ou « faux » :

L’auteur: a -raconte un souvenir. b- rédige un article sur les oiseaux.(1pt.)

3-Choisis la bonne réponse: L’enfant éprouve envers les perdrix  un sentiment de:                 

a- haine . b- amour et tendresse . (0.5 pt).                                             

4-Avec quoi l’auteur compare t- il la tendresse qu’il donne aux perdrix ?(1pt) .                                                    

5- Mets les phrases suivantes à la voix passive (2 pts) :                                                                                   

a- L’enfant a libéré la perdrix.            

1-……………………………………………………… 

b-La perdrix aimera toujours cet enfant. 

2-………………………………………………………                                                                                

6- Complète les phrases suivantes par  une expression de cause(1 pt) :                                        

a-Le car a eu un  grave accident ……………………………………………………………………..                                                      

 b- Elle ne peut pas sortir la nuit……………………………………………………            

7- Écris correctement les verbes entre parenthèses.(1 pt) :

1- Il faut que nous (protéger) les animaux.

2-Si j’avais un oiseau, je lui (donner) la liberté. 

8- Mets cette phrases au discours indirect(2 pts) :  

2-La maman a demandé à son fils : « As-tu révisé tes leçons ? »  

-…………………………………………………………………………………………………

9 . Complète le tableau suivant : (3 pts

Verbes

Personnes

Présent

Passé composé

Passé simple

-Dire

-Sortir

Je

Nous

…………………

…………………

………………………………

……………………………….

………………………

……………………..


10- Tu as assisté à un accident de la route. Raconte. (8 pts) :  

              Dimanche dernier vers dix heures du matin,……………………………………………………………………….

 

 Mise à niveau :   Les types de textes

 

     1- Consigne : Classez les textes ci-dessous selon leurs types et justifiez votre réponse par des indices précis :

 

 

        Sur toutes les routes autour de Goderville, les paysans et leurs femmes s'en venaient vers le bourg, car c'était jour de marché. Les mâles allaient, à pas tranquilles, tout le corps en avant à chaque mouvement de leurs longues jambes torses, déformées par les rudes travaux, par la pesée sur la charrue qui fait en même temps monter l'épaule gauche et dévier la taille, par le fauchage des blés qui fait écarter les genoux pour prendre un aplomb solide, par toutes les besognes lentes et pénibles de la campagne. Leur blouse bleue, empesée, brillante, comme vernie, ornée au col et aux poignets d'un petit dessin de fil blanc, gonflée autour de leur torse osseux, semblait un ballon prêt à s'envoler, d'où sortait une tête, deux bras et deux pieds. 

La Ficelle    Maupassant.  / Incipit

                                             

.......................................

-Mon père, je vous aime et vous respecte, malgré votre colère; mais je vous ferai fort humblement observer que j'ai vingt-deux ans. Vous m'avez assez souvent dit que je suis majeure, pour que je le sache. J'ai fait de mon argent ce qu'il m'a plu d'en faire, et soyez sûr qu'il est bien placé ...

Eugénie Grandet         Balzac     (éd. Folio p192)

.......................................

 

      Quand le repas fut fini, Cacambo crut, ainsi que Candide, bien payer son écot en jetant sur la table de l'hôte deux de ces larges pièces d'or qu'il avait ramassées ; l'hôte et l'hôtesse éclatèrent de rire, et se tinrent longtemps les côtés. Enfin ils se remirent : « Messieurs, dit l'hôte, nous voyons bien que vous êtes des étrangers ; nous ne sommes pas accoutumés à en voir. Pardonnez-nous si nous nous sommes mis à rire quand vous nous avez offert en payement les cailloux de nos grands chemins

Candide    Voltaire


...........................................

    J’allais poser mille questions, lorsque ma mère me dit :

-Mange.

  Et comme j’oubliais ma tartine, elle poussa ma main dans ma bouche.

  Puis, elle se tourna vers Paul :

-Toi, va d’abord mettre tes pantoufles, sinon tu vas nous faire encore une angine. Allez, file !

La Gloire de mon père  Marcel Pagnol.

 

Narratif

Descriptif

Argumentatif

Prescriptif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Raconter pour divertir

Texte :

 

Mon père était le cinquième enfant d'un tailleur de pierres de Valréas, prés d'Orange.

La famille y était établie depuis plusieurs siècles. D'où venaient-ils ? Sans doute d'Espagne, car j'ai retrouvé, dans les archives de la mairie, des Lespagnol, puis des Spagnol.

De plus, ils étaient armuriers de père en fils, et trempaient des épées dans les eaux de l'Ouvèze : occupation, comme chacun sait, noblement espagnole.

Cependant, parce que la nécessité du courage a toujours été inversement proportionnelle à la distance qui sépare les combattants, les tromblons et les pistolets remplacèrent bientôt les espadons et les colichemardes :  c'est alors que mes aïeux se firent artificiers, c'est-à-dire qu'ils fabriquèrent de la poudre, des cartouches et des fusées.

L'un d'eux, un arrière-grand-oncle, sortit un jour de sa boutique à travers une fenêtre fermée, dans une apothéose d'étincelles, entouré de soleils tournoyants, sur une gerbe de chandelles romaines.

Il n'en mourut pas, mais sur sa joue gauche, la barbe ne repoussa plus. C'est pourquoi, jusqu'à la fin de sa vie, on l'appela "Lou Rousti", c'est-à-dire Le Rôti.

C'est peut-être à cause de cet accident spectaculaire que la génération suivante décida – sans renoncer aux cartouches ni aux fusées – de ne plus les garnir de poudre, et ils devinrent "cartonniers", ce qu'ils sont encore aujourd'hui.

Voilà un bel exemple de sagesse latine : ils répudièrent d'abord l'acier, matière lourde, dure, et tranchante ; puis la poudre, qui ne supporte pas la cigarette, et ils consacrèrent leur activité au carton, produit léger, obéissant, doux au toucher, et en tout cas non explosible.

Cependant mon grand-père, qui n'était pas "monsieur l'aîné", n'hérita pas de la cartonnerie, et il devint, je ne sais pourquoi, tailleur de pierres. Il fit donc son tour de France, et finit par s'établir à Valréas, puis à Marseille.

La Gloire de Mon Père, Marcel Pagnol

 

Analyse : Travail par groupes

 

Groupe.1

G.2

C.3

G.4

Montrez qu’il s’agit d’un texte narratif :

 

-

-

-

-

A quel moment l’auteur arrête la narration pour donner un commentaire ?

-

-

 

Quel est le ton de ce texte ?

-

Justifiez votre réponse par des indices précis :

 

-

-

-

Découpez le texte en trois mouvements et donnez un titre à chacun :

1-

 

(…………à……………)

2-

 

(…………à……………)

3-

 

(…………à……………)

Relevez du texte le champ lexical:

1-des armes

-

-

-

-

-

 

2-des métiers:

-

-

-

-

 

-Synthèse / interprétation : quelle est la visée de Pagnol dans ce texte?  

 

 

La description réaliste d’un lieu

Texte :

 

Il se trouve dans certaines provinces des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines. La vie et le mouvement y sont si tranquilles qu'un étranger les croirait inhabitées, s'il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d'une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l'appui de la croisée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l'étroitesse de sa voie tortueuse, par la paix de ses maisons qui appartiennent à la vieille ville, et que dominent les remparts. Des habitations trois fois séculaires y sont encore solides quoique construites en bois, et leurs divers aspects contribuent à l'originalité qui recommande cette partie de Saumur à l'attention des antiquaires et des artistes. Il est difficile de passer devant ces maisons, sans admirer les énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres et qui couronnent d'un bas-relief noir le rez-de-chaussée de la plupart d'entre elles. Ici, des pièces de bois transversales sont couvertes en ardoises et dessinent des lignes bleues sur les frêles murailles d'un logis terminé par un toit en colombage que les ans ont fait plier, dont les bardeaux pourris ont été tordus par l'action alternative de la pluie et du soleil. Là se présentent des appuis de fenêtre usés, noircis, dont les délicates sculptures se voient à peine, et qui semblent trop légers pour le pot d'argile brune d'où s'élancent les oeillets ou les rosiers d'une pauvre ouvrière. Plus loin, c'est des portes garnies de clous énormes où le génie de nos ancêtres a tracé des hiéroglyphes domestiques dont le sens ne se retrouvera jamais. Tantôt un protestant y a signé sa foi, tantôt un ligueur y a maudit Henri IV. Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa _noblesse de cloches_, la gloire de son échevinage oublié. L'Histoire de France est là tout entière.

EUGENIE GRANDET , Balzac

Analyse : Travail par groupes

 

Groupe.1

G.2

C.3

G.4

 

Relevez quelques les indices qui montrent la précision de la description et le sens du détail.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dégagez du texte les figures de style suivantes :

-la comparaison :

 

-la métaphore :

 

-l’hyperbole :

 

-l’antiphrase :

 

 

Relevez du texte tous les adjectifs qualificatifs et dites s’ils sont épithètes ou attributs, objectifs ou subjectifs.(dans un tableau)

 

Relevez du texte le champ lexical de :

1-la mélancolie :

-

-

-

-

-

 

2-la résistance :

-

-

-

-

-

-Synthèse / interprétation : quelle est la visée de Balzac dans l’incipit du roman?  

 

 

 

 

La description réaliste d’un groupe

Texte :

 

    Chez Jourdain, la grande salle était pleine de mangeurs, comme la vaste cour était pleine de véhicules de toute race, charrettes, cabriolets, chars à bancs, tilbury, carrioles innommables, jaunes de crotte, déformées, rapiécées, levant au ciel, comme deux bras, leurs brancards, ou bien le nez par terre et le derrière en l'air.

    Tout contre les dîneurs attablés, l'immense cheminée, pleine de flamme claire, jetait une chaleur vive dans le dos de la rangée de droite. Trois broches tournaient, chargées de poulets, de pigeons et de gigots ; et une délectable odeur de viande rôtie et de jus ruisselant sur la peau rissolée, s'envolait de l'âtre, allumait les gaietés, mouillait les bouches.

   Toute l'aristocratie de la charrue mangeait là, chez maît' Jourdain, aubergiste et maquignon, un malin qui avait des écus.

Les plats passaient, se vidaient comme les brocs de cidre jaune. Chacun racontait ses affaires, ses achats et ses ventes. On prenait des nouvelles des récoltes. Le temps était bon pour les verts, mais un peu mucre pour les blés.

   Tout à coup le tambour roula, dans la cour, devant la maison. Tout le monde aussitôt fut debout, sauf quelques indifférents, et on courut à la porte, aux fenêtres, la bouche encore pleine et la serviette à la main. 

 

La Ficelle, Maupassant

 

 

Analyse : Travail par groupes

 

Groupe.1

G.2

C.3

G.4

Consigne :

 

Montrez tous les indices de la description dans le texte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dégagez du texte les figures de style suivantes :

 

-la comparaison :

 

-la métaphore :

 

-l’hyperbole :

 

-l’antiphrase :

 

 

Repérez les indices de la dévalorisation des mangeurs

 

Relevez du texte tous les adjectifs qualificatifs et dites s’ils sont épithètes ou attributs, objectifs ou subjectifs.

 

 

Thème : L’ironie et la satire sociale

2- Consigne :

 

-Après l’analyse des deux textes, montrez comment chacun des deux auteurs met en œuvre la mise à mal la  religion catholique.

-De quel des deux textes, l’anticléricalisme vous semble le plus efficace ? Pourquoi ?

 

                                                                                                                      

 

  Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.

 

  Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. 

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était chrétien, il ne douta pas qu'on ne le traitât aussi bien qu'il l'avait été dans le château de monsieur le baron avant qu'il en eût été chassé pour les beaux yeux de Mlle Cunégonde.

CANDIDE , VOLTAIRE 

 

…………………………………

   Les écoles normales primaires étaient à cette époque de véritables séminaires, mais l'étude de la théologie y était remplacée par des cours d'anticléricalisme.

On enseignait à ces jeunes gens que l'Eglise n'avait jamais été rien d'autre qu'un instrument d'oppression, et que le but et la tâche des prêtres, c'était de nouer sur les yeux du peuple le noir bandeau de l'ignorance, tout en lui chantant des fables, infernales ou paradisiaques.

La mauvaise foi des "curés" était d'ailleurs prouvée par l'usage du latin, langue mystérieuse, et qui avait, pour les fidèles ignorants, la vertu perfide des formules magiques.

La papauté était dignement représentée par les deux Borgia, et les rois n'étaient pas mieux traités que les papes : ces tyrans ne s'occupaient guère que de leurs concubines quand ils ne jouaient pas au; pendant ce temps, leurs "suppôts" percevaient des impôts écrasants, qui atteignaient jusqu'à dix pour cent des revenus de la nation.

C'est-à-dire que les cours d'histoire étaient élégamment truqués dans le sens de la vérité républicaine.

 

ÉVALUATION SUR L'ARGUMENTATION

 

TEXTE

Quand on veut voyager

Je ne conçois qu'une manière de voyager plus agréable que d'aller à cheval, c'est d'aller à pied. On part à son moment, on s'arrête à sa volonté, on fait tant et si peu d'exercice qu'on veut. On observe tout le pays ; on se détourne à droite, à gauche ; on examine tout ce qui nous flatte ; on s'arrête à tous les points de vue. Aperçois-je une rivière, je la côtoie ; un bois touffu, je vais sous son ombre ; une grotte, je la visite ; une carrière, j'examine les minéraux. Partout où je me plais, j'y reste. A l'instant que je m'ennuie, je m'en vais. Je ne dépends ni des chevaux ni du postillon. Je n'ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu'un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir

J'ai peine à comprendre comment un philosophe peut se résoudre à voyager autrement,et s'arracher à l'examen des richesses qu'il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu l'agriculture, ne veut pas connaître les productions particulières aux climats des lieux qu'il traverse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de goût pour l'histoire naturelle, peut se résoudre à passer un terrain sans l'examiner, un rocher sans l'écorner,des montagnes sans herboriser, des cailloux sans chercher des fossiles ?

Combien de plaisirs différents on rassemble par cette agréable manière de voyager ! sans compter la santé qui s'affermit, l'humeur qui s'égaie. J'ai toujours vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes, grondants, ou souffrants et les piétons toujours gais, légers et contents de tout. Combien le coeur rit quand on approche du gîte! combien un repas grossier paraît savoureux ! avec quel plaisir on se repose à table ! Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit ! Quand on ne veut qu'arriver, on peut courir en chaise de poste mais quand on veut voyager, il faut aller à pied.

 

Jean-Jacques Rousseau, Emile ou de l'Education (1762)

 

QUESTIONS :  

1. Quels sont, selon Jean-Jacques Rousseau, les avantages du voyage à pied ? Justifiez par un indice :

- ……………………………………………………………………………………………………………………….

- ……………………………………………………………………………………………………………………….

-………………………………………………………………………………………………………………………..

-………………………………………………………………………………………………………………………..

- ……………………………………………………………………………………………………………………….

- ……………………………………………………………………………………………………………………….

2. Jean-Jacques Rousseau est pour le voyage à pied.

A quels procédés d'écriture a-t-il recours pour convaincre le lecteur de son point de vue ?

Justifiez votre réponse par des exemples du texte.

- ……………………………………………………………………………………………………………………….

-………………………………………………………………………………………………………………………..

-………………………………………………………………………………………………………………………..

-………………………………………………………………………………………………………………………..

-………………………………………………………………………………………………………………………..

3. Expliquez : -flatte :…………………….- le coeur rit :……………………….-carrière :…………………

 

4- PE   : Rédigez un paragraphe argumentatif dans lequel vous défendrez votre loisir préféré.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………....

…………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

Théâtre : Le face à face.

 

 

ANTIGONE, murmure, le regard perdu. — Le bonheur…

CRÉON, a un peu honte soudain. — Un pauvre mot, hein ?

ANTIGONE, doucement. — Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu’elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?

CRÉON, hausse les épaules. — Tu es folle, tais-toi.

ANTIGONE. — Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.

CRÉON. — Tu aimes Hémon ?

ANTIGONE. — Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus Hémon !

CRÉON. — Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.

ANTIGONE. — Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t’a seulement ajouté tous ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.

CRÉON, la secoue.— Te tairas-tu, enfin ?

ANTIGONE. — Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.

CRÉON. — Le tien et le mien, oui, imbécile !

ANTIGONE. — Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, — et que ce soit entier — ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j’étais petite — ou mourir.

 

Anouilh (Jean), Antigone, Paris, Éditions de la Table Ronde, 1947.

 

Explication linéaire du texte :

 

1-Situation du passage.

2-Lecture vocale.

3-Découpage en mouvements :

a-

b-

c-

4--Analyse de chaque mouvement.

5-Conclusion .

 

Le champ lexical

 

Lis attentivement cet extrait de La Ficelle et dégage le champ lexical de la souffrance:

 

Quand il fut assis à table, dans l'auberge de Jourdain, il se remit à expliquer l'affaire. Un maquignon de Montivilliers lui cria :

- Allons, allons, vieille pratique, je la connais, ta ficelle !

Hauchecorne balbutia :

- Puisqu'on l'a retrouvé çu portafeuille ?

Mais l'autre reprit :

- Tais-toi, mon pé, y en a qui trouve et y en a un qui r'porte. Ni vu ni connu, je t'embrouille !

Le paysan resta suffoqué. Il comprenait enfin. On l'accusait d'avoir fait reporter le portefeuille par un compère, par un complice.

Il voulut protester. Toute la table se mit à rire.

Il ne put achever son dîner et s'en alla, au milieu des moqueries.

Il rentra chez lui, honteux et indigné, étranglé par la colère, par la confusion, d'autant plus atterré qu'il était capable, avec sa finauderie de Normand, de faire ce dont on l'accusait, et même de s'en vanter comme d'un bon tour. Son innocence lui apparaissait confusément comme impossible à prouver, sa malice étant connue. Et il se sentait frappé au coeur par l'injustice du soupçon.)

Alors il recommença à conter l'aventure, en allongeant chaque jour son récit, ajoutant chaque fois des raisons nouvelles, des protestations plus énergiques, des serments plus solennels qu'il imaginait, qu'il préparait dans ses heures de solitude, l'esprit uniquement occupé par l'histoire de la ficelle; On le croyait d'autant moins que sa défense était plus compliquée et son argumentation plus subtile.

- Ca, c'est des raisons d'menteux, disait-on derrière son dos.

Il le sentait, se rongeait les sangs, s'épuisait en efforts inutiles.

Il dépérissait à vue d'oeil.

Les plaisants maintenant lui faisaient conter "la Ficelle" pour s'amuser, comme on fait conter sa bataille au soldat qui a fait campagne. Son esprit, atteint à fond, s'affaiblissait.

Vers la fin de décembre, il s'alita.

Il mourut dans les premiers jours de janvier et, dans le délire de l'agonie, il attestait son innocence, répétant :

- Une 'tite ficelle ...une 'tite ficelle ... t'nez, la voilà, m'sieu le Maire.

                                                                 

 

PRODUCTION ECRITE

 

L’écrit au Cycle Secondaire Qualifiant :

        En plus des compétences traditionnelles associées à l’écrit (raconter, décrire, argumenter), les Orientations Pédagogiques de 2002 , réhabilite la compétence de l’analyse et de la réflexion personnelle, en précisant que :

 « La spécificité du Cycle Qualifiant implique le recours à des activités de production écrite diversifiées, susceptibles de faire accéder l’élève au degré d’autonomie escompté. A cet effet, outre les pratiques recommandées par les R.P de1994 , apparaîtront, l’essai littéraire, le commentaire composé, la production de dossiers thématiques, etc. »

 

Comment traiter un sujet de PE ?

 

1-Bien lire et comprendre la consigne.

2-Rechercher les idées.

3-Elaborer un plan

4-Rédaction sur le brouillon.

5-Affinement et copie sur le propre.

 

Exemples de sujets:

Production écrite 1: La narration

Consigne:

Après avoir lu quelques  chapitres dans La Gloire de Mon Père, racontez un souvenir amusant de votre enfance.

 

 

Production écrite 2: La description

Consigne1:

En imitant la description des Normands dans le marché, décrivez la foule dans un souk marocain. 

 

Consigne2:

Après avoir lu ce portrait valorisant du père du narrateur, rédige un texte semblable sur ton oncle:

 

    Mon père, qui s'appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être petit. Il avait un nez assez important, mais parfaitement droit, et fort heureusement raccourci par sa moustache et ses lunettes, dont les verres ovales étaient cerclés d'un mince fil d'acier. Sa voix était grave et plaisante et ses cheveux, d'un noir bleuté, ondulaient naturellement les jours de pluie.

 

Consigne3:

 

En suivant le modèle du portrait  d'Oluf dans Le Chevalier Double, décrivez un jeune homme étrange dans votre quartier.

 

Production écrite 3 : L’essai littéraire.

 

 

Consigne1: 

 « Les parents sont souvent à l’origine du bonheur ou du malheur de l’enfant. »

Commentez cette réflexion , à la lumière de votre lecture d’Antigone d’Anouilh et  d’Eugénie Grandet de Balzac.

 

 

Démarche :

 

Analyse de la consigne :            

 

Soulignement des mots clés.

 

Recherche des idées et des indices à partir des œuvres .

 

 

Élaboration du plan :

 

 

Rédaction sur le brouillon.

Copie sur le propre.

 

Consigne2: 

« Claude Bernard affirmait que l’homme n’est que le produit de son milieu, étudiez le personnage d’Eugénie, à la lumière de cette théorie. »

 

 

Démarche :

 

Analyse de la consigne :

 

Soulignement des mots clés.

 

Recherche des idées et des indices à partir des œuvres .

 

Élaboration du plan.
 

Rédaction sur le brouillon.

Copie sur le propre.

 

 

AUTRES SUJETS

                                      -Le tronc commun 

 

Reconstruction de phrases

L’expansion de la phrase

Le compte rendu

La prise de notes

a- Maître Hauchecorne- injustement- accusé- est-les villageois- par .

 

b-ses rhumatismes- malgré- péniblement- se baissa- prendre- pour- la ficelle.

....

-Enrichissez les phrases suivantes :

a- Hauchecorne tentait de prouver son innocence.

b- Le paysan meurt chez lui.

c- Les paysan prennent leur déjeuner chez Jourdain.

...

-Dans une lettre à un ami, tu lui rends compte de la nouvelle de Maupassant .

-Écouter une édition du journal télévisé en français sur 2 M et noter les principales information.  

 

 

La narration

La description

L’argumentation

La prescription

-  raconter un souvenir personnel après lecture d'un extrait d'un journal personnel d'un grand écrivain français.

-imiter un récit (PS-Imp) puisé dans  La Ficelle de Maupassant.

- suivre le modèle de description du restaurant de Maitre Jourdain dans La Ficelle  pour décrire un restaurant populaire dans votre ville.

-.....

 

-produire une scène de théâtre ( une confrontation entre deux personnes ).

-.....

 

-Rédige un dialogue que tu as eu avec ta grand-mère qui refuse de se faire soigner par un médecin moderne.

-Tu écrits une lettre à un ami fumeur pour lui prescrire de renoncer à la cigarette.(utilise ce document pour rechercher des d'arguments)

-....

 

 

                                    -La première année bac

 

La narration

La description

L’argumentation

Le compte rendu

La synthèse

-raconter un souvenir d’enfance (La Gloire de mon père)

-Utiliser le passé simple dans un récit pour le moment de l’événement raconté et le présent pour le moment de l’écriture.

 

-décrire un lieu pour inspirer un sentiment de mélancolie qui préfigure le malheur des protagonistes.( l’incipit d’Eugénie Grandet)

- brosser le portait physique ou moral d’un personnage(Monsieur Grandet (p.29), Eugénie, Charles…

-Le face à face entre Créon et Antigone.

-D’après vous, Antigone a-t-elle raison ou tort de défier le roi.

-La confrontation d’Eugénie et de son père après le don de l’or.

-rendre compte d’un chapitre lu hors classe.

 

-synthétiser trois extraits sur l’image du père dans les 3 œuvres au programme :

1-glorifié chez Pagnol.

2- dévalorisé chez Balzac et chez Anouilh (Créon).

 

                                                     

Élaboration de dossiers

Remise en ordre d’un récit

Le commentaire composé

L’essai littéraire

-Les genres littéraires : comédie, tragédie, nouvelle, roman, compte,essai…

-Les tonalités dans un texte littéraire : le pathétique, le comique, le tragique…(les illustrations seront puisées dans les œuvres).

-choisir un court récit dans une œuvre au programme , désordonner les phrases puis demander aux élèves de les remettre en ordre.

-donner à l’élève une fiche technique sur le C.C. , ensuite étudier un texte collectivement en classe, pour enfin charger les élèves à s’exercer sur des extraits hors classe.

- « Les parents sont souvent à l’origine du bonheur ou du malheur de l’enfant.

Commentez cette réflexion , à la lumière de votre lecture d’Eugénie Grandet. »

-« Claude Bernard affirmait que l’homme n’est que le produit de son milieu, étudiez le personnage d’Eugénie, à la lumière de cette théorie. »

 

                            La deuxième année bac 

 

La narration

La description

L’argumentation

Le compte rendu

-résumer un chapitre de Candide ou du Rouge et le noir

-...

 

-la description de l’espace dans un roman classique(l’incipit du R.N)

-la description merveilleuse de l’Eldorado ou la description de la guerre dans Candide.

-le raisonnement de Pangloss, de Candide, de Martin…

- étudier avec les élèves un passage argumentatif, en dégager le parcours argumentatif, les arguments, la thèse défendue, la thèse réfutée, les indices de l’énonciation…;

puis faire rédiger des paragraphes argumentatifs sur d’autres thèmes.

-après l’étude de Candide, faire le compte rendu des principales tendances philosophiques du XVIIIème  siècles et dire comment est figurée chacune d’elle et les personnages qui les représentent.

 

La synthèse

Le commentaire composé

L’essai littéraire

-proposer des extraits des œuvres étudiées, évoquant une même réalité et demander aux élèves d’en faire une synthèse.

-donner à l’élève une fiche technique sur le C.C. , ensuite choisir un texte à étudier en classe, pour enfin charger les élèves à s’exercer sur des extraits hors classe.

-pour Candide , proposer une formule de l’œuvre ou un jugement critique sur l’un des thèmes suivant :

-l’amour - le bonheur- la guerre – la naïveté- l’optimisme outré-le paradis perdu. (cf. Profil d’une œuvre).

 

 

 

 

CORRIGÉ

 

- Les types de textes

-La narration.

-La description.

-L'argumentation.

-Lire le théâtre.

-Le champ lexical.

-Sujets de production écrite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les types de textes

 

Narratif

Descriptif

Argumentatif

Prescriptif

 

Candide   

 

Les indices de la narration:

 

a-Le passé simple.

b-Les verbes d'action.

c-les indicateurs temporels.

 

La Ficelle   

 

Les indices de la description:

 

a -l'imparfait de l'état.

b-les verbes d'état.

c-les adjectifs et les autres caractérisants.

 

Eugénie Grandet

 

Les indices de l'argumentation:

 

a- l'expression d'un point de vue (j'ai donné mon argent..) , suivi des arguments:(je suis majeure...)

b-les liens logiques: mais.

 

 

 

 La Gloire de mon père

 

La prescription se fait ici à l'aide du mode impératif:

mange, va, file.

 

 

 

 

 

 

 

 La narration

 

Texte :

 

Mon père était le cinquième enfant d'un tailleur de pierres de Valréas, prés d'Orange.

La famille y était établie depuis plusieurs siècles. D'où venaient-ils ? Sans doute d'Espagne, car j'ai retrouvé, dans les archives de la mairie, des Lespagnol, puis des Spagnol.

De plus, ils étaient armuriers de père en fils, et trempaient des épées dans les eaux de l'Ouvèze : occupation, comme chacun sait, noblement espagnole.

Cependant, parce que la nécessité du courage a toujours été inversement proportionnelle à la distance qui sépare les combattants, les tromblons et les pistolets remplacèrent bientôt les espadons et les colichemardes :  c'est alors que mes aïeux se firent artificiers, c'est-à-dire qu'ils fabriquèrent de la poudre, des cartouches et des fusées.

L'un d'eux, un arrière-grand-oncle, sortit un jour de sa boutique à travers une fenêtre fermée, dans une apothéose d'étincelles, entouré de soleils tournoyants, sur une gerbe de chandelles romaines.

Il n'en mourut pas, mais sur sa joue gauche, la barbe ne repoussa plus. C'est pourquoi, jusqu'à la fin de sa vie, on l'appela "Lou Rousti", c'est-à-dire Le Rôti.

C'est peut-être à cause de cet accident spectaculaire que la génération suivante décida – sans renoncer aux cartouches ni aux fusées – de ne plus les garnir de poudre, et ils devinrent "cartonniers", ce qu'ils sont encore aujourd'hui.

Voilà un bel exemple de sagesse latine : ils répudièrent d'abord l'acier, matière lourde, dure, et tranchante ; puis la poudre, qui ne supporte pas la cigarette, et ils consacrèrent leur activité au carton, produit léger, obéissant, doux au toucher, et en tout cas non explosible.

Cependant mon grand-père, qui n'était pas "monsieur l'aîné", n'hérita pas de la cartonnerie, et il devint, je ne sais pourquoi, tailleur de pierres. Il fit donc son tour de France, et finit par s'établir à Valréas, puis à Marseille.

La Gloire de Mon Père, Marcel Pagnol

 

Analyse : Travail par groupes

 

Groupe.1

G.2

C.3

G.4

Montrez qu’il s’agit d’un texte narratif :

 

- PS:fit,mourut,fabriquèrent

- Les verbes d'action:tremper,fabriquer, rejeter,...

c-les indicateurs temporels:depuis plusieurs siècles,bientôt ,

 d'abord ,puis...

A quel moment l’auteur arrête la narration pour donner un commentaire ?

- Voilà un bel exemple de sagesse latine ...

 

Quel est le ton de ce texte ?

- comique

Justifiez votre réponse par des indices précis :

 

- théâtralisation de l'accident de l' arrière-grand-oncle

- hyperboles:

- apothéose d'étincelles,  soleils tournoyants

Découpez le texte en trois mouvements et donnez un titre à chacun :

1- L'origine de la famille

 

(Mon père à des fusées.)

2- L'anecdote d'un oncle  

(L'un d'eux à aujourd'hui)

3- Commentaire du narrateur

 

(Voilà un bel exemple à la fin)

Relevez du texte le champ lexical:

1-des armes  

-épées

- les tromblons

- les pistolets

- les espadons 

 -les colichemardes

- cartouches

 

2-des métiers:

- armuriers

- artificiers

- tailleur de pierres

 

-Synthèse / interprétation : quelle est la visée de Pagnol dans ce texte?  

 

 

L’ironie et la satire sociale

 

 

L'ironie(l'antiphrase) est une figue qui consiste à dire le contraire de ce que l'on veut réellement dire.

C'est un procédé très fréquent chez Voltaire dans Candide

Dans cet extrait, il se moque des hommes qui s'entretuent sauvagement dans une guerre pour des raisons banales.

Exemples:

"si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné": or ces deux armées vont se livrer à un massacre!

"formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer": l'antithèse:(harmonie//enfer) renforce le ton ironique.

"neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface": il parle des hommes comme des virus, c'est le point de vue des deux armées.

"cette boucherie héroïque": on on appelle cette figure l'oxymore, les soldats des deux camps se croient des héros!

"les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp": la prière que "chantent" les deux rois est déplacée!! Elle ne va pas avec les massacres qu'ils vont présider.

 

De même pour l'extrait, de La Gloire de mon père:

Le narrateur se moque de l'église et de son enseignement pour mettre en relief l'enseignement des écoles laïque:

-   "le but et la tâche des prêtres, c'était de nouer sur les yeux du peuple le noir bandeau de l'ignorance, tout en lui chantant des fables, infernales ou paradisiaques": l'emploi de "but" et de "tâche" pour qualifier l'action malsaine des prêtres.

 

Mais on peut facilement remarquer que la critique de l'Église chez Marcel Pagnol est directe, alors que Voltaire utilise un style plus fin et plus subtile. L'attaque est plus masquée,et donc plus efficace.

 

 

......................................................................................

 

Corrigé de l'évaluation sur l'argumentation:

Texte de J.J Rousseau:

 

            Caractéristiques argumentatives / Procédés d'écriture :  

- Répétition     - examine ... examine / agréable ... agréable

- Accumulation           - Les piétons toujours gais, légers et contents de tout.

- Hyperbole     - Toujours gais / Contents de tout.

- Phrases exclamatives            - Combien le coeur rit quand on approche du gîte! combien un repas grossier paraît savoureux ! / Quel bon sommeil on fait dans un mauvais lit !

- Lexique mélioratif    - agréable / plaisirs / s'égaie / contents

 

 

            Vocabulaire :

- attire l'attention

- montrer les avantages

           

- être heureux

- traits du visage

…………..

Réponse

 

            Avantages du voyage à pied :  

- Contact avec la nature          - Une rivière, je la côtoie.

- La liberté       - On s'arrête à sa volonté.

- Moyen de connaissance       - Connaître les productions.

- Moyen de découverte           - On observe tout le pays.

- Bienfait physique     - La santé qui s'affermit.

- Bienfait moral           - L'humeur qui s'égaie.

 

................................................................

La gloire de mon pèreMarcel Pagnol p21-22

I- Compréhension :

1-Faites un découpage de ce texte en mouvements, puis donnez un titre à chacun.

 

a- Portrait physique du père(1èr paragraphe).

b- Rencontre du père et de la mère puis mariage(2ème paragraphe).

c- Renoncement au métier de couturière(3ème paragraphe).

 

2- Quel métier faisait la mère du narrateur avant son mariage ?

-Elle était couturière

 

3-Déterminez le type et le genre de ce texte.

-Type : narratif.

-Genre: autobiographique.

 

4-Choisissez la bonne réponse :

 

a- Augustine est :-la mère de Marcel -sa sœur -sa tante.

b-Le salaire de Joseph c’est :-54 francs-45francs.

c-Le père du narrateur a une taille :-petite –moyenne -grande.

 

II- Langue :

1-Indiquez la valeur des temps soulignés.

a- Il avait un nez assez important: l'état, la description.

b- les verres ovales étaient cerclés d'un mince fil d'acier: l'état, la description.

c Il rencontra un dimanche une petite couturière brune qui s'appelait Augustine, et il la trouva si jolie qu'il l'épousa aussitôt: actions successives.

 

2-Dégagez du texte : -une comparaison. -une hyperbole.

 -une comparaison: c'était vingt-cinq ans de plus que moi.

-une hyperbole:de toute éternité

 

3-Le narrateur dresse un portrait valorisant de son père : relevez deux expressions qui le montrent:

-parfaitement droit, et fort heureusement raccourci

..........................................................................

 

La description d'un lieu

Texte :

 

Il se trouve dans certaines provinces des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes. Peut-être y a-t-il à la fois dans ces maisons et le silence du cloître et l'aridité des landes et les ossements des ruines. La vie et le mouvement y sont si tranquilles qu'un étranger les croirait inhabitées, s'il ne rencontrait tout à coup le regard pâle et froid d'une personne immobile dont la figure à demi monastique dépasse l'appui de la croisée, au bruit d'un pas inconnu. Ces principes de mélancolie existent dans la physionomie d'un logis situé à Saumur, au bout de la rue montueuse qui mène au château, par le haut de la ville. Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux, toujours propre et sec, par l'étroitesse de sa voie tortueuse, par la paix de ses maisons qui appartiennent à la vieille ville, et que dominent les remparts. Des habitations trois fois séculaires y sont encore solides quoique construites en bois, et leurs divers aspects contribuent à l'originalité qui recommande cette partie de Saumur à l'attention des antiquaires et des artistes. Il est difficile de passer devant ces maisons, sans admirer les énormes madriers dont les bouts sont taillés en figures bizarres et qui couronnent d'un bas-relief noir le rez-de-chaussée de la plupart d'entre elles. Ici, des pièces de bois transversales sont couvertes en ardoises et dessinent des lignes bleues sur les frêles murailles d'un logis terminé par un toit en colombage que les ans ont fait plier, dont les bardeaux pourris ont été tordus par l'action alternative de la pluie et du soleil. Là se présentent des appuis de fenêtre usés, noircis, dont les délicates sculptures se voient à peine, et qui semblent trop légers pour le pot d'argile brune d'où s'élancent les oeillets ou les rosiers d'une pauvre ouvrière. Plus loin, c'est des portes garnies de clous énormes où le génie de nos ancêtres a tracé des hiéroglyphes domestiques dont le sens ne se retrouvera jamais. Tantôt un protestant y a signé sa foi, tantôt un ligueur y a maudit Henri IV. Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa _noblesse de cloches_, la gloire de son échevinage oublié. L'Histoire de France est là tout entière.

EUGENIE GRANDET , Balzac

Analyse : Travail par groupes

 

Groupe.1

G.2

C.3

G.4

 

Relevez quelques les indices qui montrent la précision de la description et le sens du détail.

 

portes garnies de clous énormes

 -petit pavé caillouteux  

  -pièces de bois transversales sont couvertes en ardoises et dessinent des lignes bleues...

 

 

 

Dégagez du texte les figures de style suivantes :

-la comparaison :

 une mélancolie égale à celle que provoquent les cloîtres-

-la métaphore :

 le regard pâle et froid

-l’hyperbole :

 -L'Histoire de France est là tout entière.

-l’antiphrase :  

Quelque bourgeois y a gravé les insignes de sa noblesse

 

 

Relevez du texte tous les adjectifs qualificatifs et dites s’ils sont épithètes ou attributs, objectifs ou subjectifs.(dans un tableau) :

 

Rappel:

 -L'adjectif épithète est collé au nom (sans l'emploi d'un verbe d'état): (pâle )

L'attribut est employé avec un v. d'état:. (tranquilles )

-Un adj. est objectif  est neutre(froide,chaude) . Un adj. subjectif porte un jugement de celui qui parle( ternes, tristes..)

 

Relevez du texte le champ lexical de :

1-la mélancolie :

- mélancolie -

- ternes

- sombres

- pâle   

-tristes

2-la résistance :

- séculaires

- solides

- énormes

- remparts-

-Synthèse / interprétation : quelle est la visée de Balzac dans l’incipit du roman?  

 

Le champ lexical de la souffrance:

 

 

 Balbutier- suffoqué- honteux - indigné- étranglé par la colère- frappé au coeur par l'injustice du soupçon- solitude- se rongeait les sangs- s'épuisait- Il dépérissait - s'affaiblissait- il s'alita-le délire de l'agonie.

 

 

Production écrite 2: La description

 

Consigne2:

Après avoir lu ce portrait valorisant du père du narrateur, rédige un texte semblable sur ton oncle:

 

Exemple de texte produit par des élève de niveau moyen:

 

    Mon oncle, qui s'appelait Mustapha, était alors un jeune homme brun, de taille grande, sans être petit. Il avait un nez un peu pointu, mais parfaitement beau. Il avait un visage ovale avec des yeux marron. Ses cheveux étaient noirs et bouclés et sa moustache bien taillée. Il portait souvent une veste noire et un pantalon blue-Jean. Je l'admirais beaucoup car il était toujours souriant et sympathique avec tout le monde.

 

Consigne3:

Portrait d'un jeu,ne homme bizarre dans mon quartier ( modèle: portrait d'Oluf)

 

    Kaddour a bientôt quinze ans. Son caractère devient de plus en plus inexplicable ; sa physionomie, quoique parfaitement belle, est d'une expression embarrassante ; il est brun avec tous les traits de la race Mhara ; mais sous son front blanc  scintille entre deux paupières orangées un oeil aux longs cils noirs. Son regard inspire le frisson et la terreur. Mais, il n'est pas agressif. Il est souvent bien habillé, or il marche ern parlant tout seul. Tantôt il fréquente les vieillards et les sages du village, tantôt il joue à la marelle avec les gamines.

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire